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Que devient l’ancien international camerounais, Modeste M’bami ?

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Passer de l’Olympique de Marseille au Paris-Saint-Germain ou inversement, peu de joueurs s’y sont aventurés dans leur carrière professionnelle. Dans ce cercle fermé, on retrouve l’ancien international camerounais, Modeste M’bami. L’ancien milieu défensif fait partie d’une des générations les plus talentueuses du football camerounais. Avec de 200 matches disputés en Ligue 1, symbole d’une belle constance, le Lion Indomptable a raccroché les crampons depuis 2014.

D’une enfance difficile à référence en Ligue 1…

Né d’une famille défavorisée à Yaoundé, Modeste M’bami a grandi dans les rues de la capitale. C’est là qu’il fait la découverte du cuir rond avant d’intégrer tour à tour l’Académie Kadj Sport et le Dynamo Douala. De ses débuts encourageants au pays, le Camerounais part jouer à Sedan lors de la saison 2000/2001. Après son passage à Sedan, il débarque dans la capitale française.

Sous la tutelle de Vahid Halilohdzic, Modeste ne tarde pas à se faire une place dans l’entrejeu des Parisiens. S’en suit malheureusement une grave blessure qui l’a tenu éloigné des pelouses pendant l’essentiel de la saison 2003-2004. Au bout de six mois de galère, il revient peu à peu à la compétition lors de la saison 2005-2006. Cependant, M’bami peine à entrevoir le bout du tunnel malgré une place de titulaire retrouvée.

Non retenu par le PSG et après d’âpres négociations, le vice-champion d’Afrique prend la direction du club rival en 2006. Ironie du sort, son premier match sous le maillot phocéen intervient contre son ancien club, le PSG dans le cadre du « Clasico ». Sa première saison dans la Canebière est correcte mais il doit se contenter d’un rôle de doublure de luxe de Cana. Après une adaptation délicate, il arrive enfin à décoller sous la houlette du mythique Eric Gerets. Il devient un des hommes de base de l’équipe phocéenne. Néanmoins, son expérience marseillaise connait des hauts et des bas au point de se terminer en 2008/2009. Le joueur n’entrant pas dans les plans de Didier Deschamps. Puis Modeste a bourlingué un peu partout. Après une expérience non concluante à Almeria, des piges dans des destinations exotiques et un retour en France, il met un terme à sa carrière au Havre FC en 2014.

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Concernant sa carrière internationale, il fait bien sûr partie de la génération dorée qui remporte les Jeux olympiques 2000. Il se mue même en buteur contre le Brésil de Ronaldinho en quart de finale. M’bami est également finaliste de la Coupe des Confédérations, perdue contre la France. En 2008, il passe tout près de décrocher le trophée continental mais plie avec sa sélection contre l’Égypte de Mohamed Aboutrika en finale de la CAN.

Un poste de Team Manager des « Lions Indomptables » refusé puis le néant…

Rare dans le paysage médiatique depuis sa retraite sportive, Modeste M’ami a été sollicité pour le poste de Team Manager des Lions Indomptables. Une offre qu’il a déclinée non sans fustiger les conditions de travail au sein de la fédération. «Vu le fait que certains anciens footballeurs ont bien avant moi été nommés et ont toujours subi les humiliations dans l’exercice de leurs fonctions, ce qui a toujours conduit à leur limogeage sans façons. Au vu de tout ce qui précède, je tire aisément la conclusion que le changement d’homme à ces différents postes n’est pas la vraie solution au fléau qui mine notre football en général et nos équipes nationales en particulier. Je décline l’offre de ma nomination au poste de Team manager », avait-il lâché.

Et pour ce qui est d’un retour à court ou moyen terme sur la planète football, l’ancien olympien ne se montre pas très expressif sur ses projets d’avenir. Se verrait-il au poste d’entraîneur général ou dans un rôle similaire voire même consultant comme bon nombre d’anciennes gloires ? Autant de question que l’on se pose mais l’auteur du « But en Or » ne laisse pas grand-chose filtrer. Et il faut dire qu’à l’image du joueur, l’homme n’a jamais adoré être sous le feu des projecteurs. Les strass et les paillettes, ce n’est pas le genre de M’bami.

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