Joueur technique au profil polyvalent, Phillip Lahm a connu une carrière remarquable faisant preuve d’une fidélité sans borne envers le Bayern Munich. Une idylle qui a duré plusieurs années et couronnée de plusieurs titres prestigieux. Après sa retraite en 2017, l’ancien latéral droit des Bavarois a troqué le short contre le costume.
Superpuissance du football mondial, l’Allemagne a toujours eu le don pour faire éclore les joueurs de talents. Et, à n’en pas douter, Philipp Lahm est assurément de cette trempe-là. S’il faut bien sélectionner un défenseur allemand qui aura marqué les esprits de par sa classe et sa science du jeu, dans ces dernières années, le nom de Lahm s’impose naturellement.
De la classe des joueurs qui ont juré allégeance à leur club de cœur, le joueur n’a quasiment connu que le Bayern et la sélection allemande toute sa carrière durant. Il y commence d’ailleurs très tôt sa carrière, s’étant auparavant faire connaitre au FT Germ Munchen. L’histoire d’amour débute quand un recruteur du club allemand en l’occurrence Jan Pienta le repère dès son jeune âge avant de le proposer à ses dirigeants.
S’il se fond rapidement dans le décor au sein des équipes jeunes au point de s’adjuger le capitanat, Lahm ne dispose pas de temps de jeu en équipe première. Barré notamment par Sagnol ou Lizarazu, il s’exile du côté de Stuttgart en 2003. Le jeune joueur y effectue ses débuts en Bundesliga et brille de mille feux sous le maillot du club allemand. La saison suivante, il est victime d’une grave blessure, mettant un terme à son prêt.
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Mais c’est vraiment à son retour au Bayern qu’il explose progressivement dans son poste de prédilection. L’Allemand gravit les échelons et s’impose comme un cadre naturel de cette équipe et récupère même le capitanat en 2011. Il ne le lâcherait plus jusqu’à sa retraite en 2017.
Entre temps, il empoche plusieurs titres dans sa besace. Sept titres de champion d’Allemagne, cinq coupes d’Allemagnes, deux Supercoupes, mais aussi et surtout la fameuse ligue des champions en 2013 après avoir échoué contre Chelsea, font partie de son palmarès prodigieux.
En sélection, il pèse pas moins de 113 sélections et a soulevé la Coupe du monde 2014 toujours en tant que capitaine tout en ayant joué les premiers rôles. Et comme mention spéciale, il est un des rares défenseurs à avoir bouclé sa carrière sans le moindre carton rouge, une prouesse exceptionnelle dans le registre qui était le sien, symbole de la classe infinie du joueur.
Depuis qu’il a mis un terme à sa carrière, tout s’est enchainé pour le champion du monde 2014 qui s’assume pleinement dans un nouveau rôle. Impliqué dans le développement du football allemand, il prend la tête du comité d’organisation de l’Euro 2024. « Depuis que j’ai commencé à travailler en tant qu’ambassadeur pour l’Euro-2024, j’ai toujours voulu assumer des responsabilités à long terme« , rappelait-il dans un communiqué. « Le nouveau rôle à la tête de l’organisation du tournoi m’offre une occasion très intéressante de le faire. »
Pour le reste, il a également publié son autobiographie qui a fait sensation en Allemagne en raison de ses diatribes envers son ancien entraîneur Rudi Völler. Avec son influence, nul doute que l’ancien bavarois pourrait même briguer la présidence de la fédération dans un avenir proche.
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