Et de deux pour Paris. Et de quelle manière. Pas de temps mort. Pas de passe inutile. Juste du mouvement, de la justesse, et une finition clinique. En une poignée de secondes, le PSG a transpercé Aston Villa avec une contre-attaque d’école. Le genre d’action qui ne laisse aucune chance à la défense. Ni à son public.
Tout part d’un ballon gratté proprement dans la moitié de terrain parisienne. Marquinhos regarde devant, lève la tête, et sans fioritures, lance Vitinha dans la course. Le milieu portugais, toujours juste, avance, puis décale dans le bon tempo vers Dembélé, côté droit. Le numéro 10 ne tergiverse pas. Il lève à peine la tête, et sert dans l’axe Nuno Mendes, lancé pleine vitesse. Contrôle. Frappe. Filet.
Ce but, c’est une leçon. Tout y est. L’intelligence de Vitinha, le flair de Dembélé, le timing de Mendes. Une action comme un éclair, sans résistance possible. On appelle ça le football de transition. Et Paris le maîtrise à la perfection ce soir. Mendes, dans un rôle qu’on lui connaît, n’a pas hésité une seconde. Il est monté, il a suivi, et au moment décisif, il a frappé fort. Sans chercher la lucarne, sans chercher à briller. Il a frappé pour tuer le match. Et il a réussi.
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