Il a suffi d’une accélération, d’un éclair venu de nulle part. Bradley Barcola déborde côté gauche, dans son style à la fois souple et incisif. Il efface son vis-à-vis sans forcer, accélère dans la profondeur. Puis, sans attendre, il centre au cordeau. Le ballon fuse au point de penalty, Ousmane Dembélé rôde, prêt à frapper. Mais c’est Emiliano Martinez qui surgit. Il devance tout le monde… et rate sa sortie. Un moment de flottement. Une demi-seconde de panique. Et puis, le ballon arrive dans les pieds d’Achraf Hakimi.
Là, pas d’hésitation. Le latéral marocain frappe fort, plein axe. Le filet tremble, le stade gronde. Le PSG prend les devants au Villa Park, 0-1 à la 11e minute. Sur l’ensemble des deux matchs : 4-1 pour Paris. Et un pied et demi en demi-finale. Paris n’a pas eu besoin de forcer. Pas au début. Il a suffi de laisser venir Aston Villa, d’attendre la moindre faille. La moindre erreur. Et elle est arrivée. Comme souvent, elle vient d’une action rapide, sans fioriture. Une transition limpide. Barcola, Dembélé, Hakimi : trois touches, un but. C’est tout ce qu’il faut parfois. Ce PSG-là ne panique pas. Il frappe. Et souvent, il frappe juste.
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