Vladimir Petkovic, le nouvel entraîneur de l’équipe nationale d’Algérie, a récemment partagé sa stratégie pour restaurer le succès des Fennecs.
Lors de sa toute première conférence de presse lundi, Petkovic a établi clairement les ambitions de son mandat. Le coach de 60 ans vise à restaurer la grandeur de l’équipe nationale d’Algérie en effaçant les échecs passés, y compris les éliminations consécutives dès le premier tour lors de la Coupe d’Afrique des Nations et l’échec lors des barrages pour la Coupe du monde 2022.
« L’aspect le plus crucial est de mettre fin à un chapitre et d’en commencer un nouveau avec mon arrivée. Il est essentiel de repartir à zéro pour que les joueurs puissent répondre aux attentes d’une nation fière qui réclame des succès. (…) Mon objectif n’est pas juste de participer, mais de remporter des victoires.
Je tiens à clarifier les raisons de ma présence ici », a insisté le technicien Bosniaco-Suisse. Il envisage également de gérer la pression pesant sur ses joueurs, qu’il identifie comme la racine de leurs difficultés. « Mon sentiment après la CAN est que le problème principal réside plus dans la gestion de la pression que dans le jeu en lui-même.
[totalpoll id= »794558″]À travers vos questions, je l’ai perçu. Il est vital que nous soyons unis, vous y compris. Mon rôle consistera à ajuster le niveau de pression sur les joueurs, en augmentant ou diminuant selon les besoins », a-t-il précisé.
L’ex-dirigeant de l’équipe suisse a mis le doigt sur une question délicate déjà soulevée par El-Hadji Diouf peu avant la CAN 2023. « L’Algérie possède une équipe formidable (…) C’est une formation très cohérente. Toutefois, comme vous le savez, le principal défi de l’Algérie reste l’Algérie elle-même.
Si les supporters prennent conscience et évitent de mettre trop de pression sur l’équipe, comme ce fut le cas en 2019 en Égypte, je suis convaincu que l’Algérie a le potentiel de réaliser une excellente CAN« , avait alerté le conseiller de l’équipe nationale du Sénégal.
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