Youssef Attal, un international algérien de 27 ans, a été interpellé jeudi soir par les forces de l’ordre françaises et placé en garde à vue.
Le joueur de l’OGC Nice est actuellement interrogé par les enquêteurs et sera présenté devant un juge ce vendredi.
Les accusations portées contre l’Algérien concernent une prétendue provocation à la haine raciale.
Les faits reprochés à Youssef Attal s’appuient sur des publications sur les réseaux sociaux.
Au cours de son discours, il a partagé une vidéo d’un prédicateur palestinien.
Pour cet acte, il a été interpellé et placé en garde à vue.
Mais quels sont les risques réels auxquels Atal est confronté ?
A noter qu’une enquête avait déjà été ouverte contre le joueur pour incitation au terrorisme, mais elle a finalement été abandonnée.
L’accusation retenue contre lui est désormais « incitation à la haine raciale ».
Attal risque une peine de prison.
Tout d’abord, Youssef Attal sera présenté devant un juge ce vendredi pour connaître les détails de l’affaire.
A l’issue de l’audience, le juge peut décider d’émettre un mandat d’arrêt contre le sportif, de le placer en liberté sous caution, de le placer sous contrôle judiciaire, ou éventuellement de classer l’affaire sans suite.
Répandre la haine raciale de manière « publique » peut avoir de graves conséquences, compte tenu du fait qu’elle est publiée sur les réseaux sociaux.
Une personne accusée d’incitation à la haine raciale risque jusqu’à un an de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros, selon la dernière notification du ministère français de la Justice.
En comparaison, les sanctions légales pour le délit de « tolérance au terrorisme » sont bien plus sévères, avec une peine possible de sept ans de prison et une amende de 100 000 euros, comme indiqué sur le site du Service Public.be.
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