Saisi par le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), dirigé par Geremi Njitap, la FIFA a infligé une sanction financière à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ainsi qu’à son président Samuel Eto’o.
Geremi Njitap semble décidément déterminé à ne pas lâcher son rival, Samuel Eto’o. Déjà responsable d’une amende de 6 millions de FCFA (environ 2 600 euros) imposée à la Fecafoot en août dernier, le directeur du Synafoc frappe une nouvelle fois l’entité au portefeuille. Cette action intervient après son éviction du Comité exécutif de l’organisation.
Engagé à défendre les droits des joueurs locaux, notamment à travers son initiative “Baromètre des salaires”, qui vise à garantir le paiement des arriérés de salaires et a été reconnue par la FIFPro, Geremi Njitap s’attaque encore à la Fecafoot pour les mêmes motifs liés au non-respect des obligations envers les joueurs.
La Fecafoot se voit une fois de plus contrainte de mettre la main à la poche !
À l’image d’une situation survenue il y a quatre mois, l’instance dirigée par Samuel Eto’o est sanctionnée pour son incapacité à obliger un “mauvais payeur” – en l’occurrence Djiko FC de Bandjoun – à s’acquitter de sa dette envers Meuvungou Alexy. Ce club de deuxième division camerounaise avait été condamné, le 2 juin 2023, par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) de la FIFA, à verser 3,62 millions de FCFA (environ 5 546 €) à son joueur pour licenciement abusif.
Malgré une décision prise par la Fecafoot le 20 mars dernier enjoignant Djiko FC de régler cette dette, aucune mesure coercitive n’avait été mise en œuvre. Conséquence : l’instance devra payer une amende de 1 000 francs suisses (environ 1 073 €), selon la décision rendue par la CNRL le 27 novembre dernier. Le communiqué précise que cette sanction pourrait être aggravée, conformément à l’article 21 du Code disciplinaire de la FIFA, avec une potentielle retenue de 20 % sur les fonds de la Fecafoot.
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