Suite à la défaite décisive du Cameroun face au Cap-Vert (1-0) lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Cyrille Tollo, conseiller technique au ministère des Sports, a pointé du doigt l’absence de Joachim Mununga sur le banc des Lions Indomptables. Cette sortie ravive les tensions autour de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et de son président, Samuel Eto’o.
Alors que la pression monte après ce revers, Cyrille Tollo n’a pas hésité à désigner un responsable indirect. « L’absence de Mununga sur le banc de touche des Lions Indomptables a été l’une des causes de la défaite face au Cap-Vert ! », a-t-il affirmé dans l’émission Fou Fou Foot sur la CRTV.
Une déclaration lourde de sens, qui relance le débat sur la mise à l’écart répétée de l’adjoint de Marc Brys par la Fecafoot.
Un message déguisé contre Eto’o
En soulignant ce point, le conseiller du MINSEP vise clairement la Fecafoot et son président Samuel Eto’o, accusés par le sélectionneur Marc Brys de sabotage, en privant son staff de la présence de Mununga.
« Il n’y a plus de conflits ouverts entre le ministère et la FECAFOOT. Il ne reste qu’un seul problème aujourd’hui : le fait que Mununga ne soit pas sur le banc de touche », a insisté Tollo. Une manière de soutenir directement Brys tout en renvoyant la responsabilité de la défaite face au Cap-Vert sur la Fecafoot.
Et maintenant ?
Le discours de Cyrille Tollo laisse entendre que, malgré les apparences d’apaisement, le bras de fer institutionnel n’est pas clos. Rappelons qu’à l’arrivée de Marc Brys l’année dernière, des joutes verbales avaient déjà éclaté entre Eto’o et ce même conseiller du MINSEP.
Alors que le Cameroun est quasiment condamné à passer par les barrages pour espérer se qualifier pour le Mondial, cette nouvelle passe d’armes fragilise encore un peu plus un climat déjà tendu.
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