En dépit de l’agitation récente à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le sélectionneur Marc Brys est apparu imperturbable lors de la conférence de presse de ce vendredi où il a révélé sa première liste de sélectionnés.
Attendu plus tôt dans la journée au siège de la Fécafoot pour une « réunion de prise de contact » avec la Direction technique nationale et ses nouveaux collaborateurs, nommés mercredi par Samuel Eto’o, Brys a choisi de ne pas y assister. Préférant se concentrer sur la préparation sportive, il s’est présenté à la conférence de presse de l’après-midi pour annoncer les 30 joueurs présélectionnés en vue des prochains matchs éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 prévus en juin.
Marc Brys interpelle Eto’o
Lors de la conférence de presse, en présence de ses adjoints, notamment François Omam-Biyik et Alioum Boukar, qui ont été écartés par la Fécafoot mais figuraient en bonne place à ses côtés, le sélectionneur Marc Brys a fermement marqué sa position dans le conflit qui semble s’installer durablement. D’un ton impassible, il a réaffirmé son engagement à mener à bien la mission qui lui a été confiée par le ministère des Sports, malgré les désaccords avec Samuel Eto’o, président de la Fécafoot. Cette déclaration souligne une détermination claire à poursuivre ses objectifs, indépendamment des tensions existantes avec la fédération.
“J’étais un peu étonné de ne pas voir le président de la fédération parce que je suis ouvert pour parler avec lui. Nous sommes venus ici avec une mentalité positive. Ce n’est pas à moi de prendre une quelconque décision. Si quelqu’un a le poids ou des connaissances pour m’aider… Avec le ministère, on a discuté du jeu et de l’organisation, ça m’a donné beaucoup de confiance. Ça m’a beaucoup aidé également dans la manière de travailler. (…) La seule chose importante c’est qu’on va jouer notre match pour le peuple camerounais. Pas pour nous-mêmes, mais pour le peuple”, a-t-il martelé.
Marc Brys se dit être disponible
Lors de la conférence de presse, Marc Brys a fait preuve de fermeté lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà rencontré Samuel Eto’o ou si une rencontre était prévue prochainement. Confronté à la nécessité de répéter une réponse initialement inaudible pour certains journalistes, le sélectionneur a réagi avec autorité, tout en conservant un sourire en coin : « Je dois me répéter ? Je n’aime pas ça, faites attention », a-t-il prévenu. Il a ensuite précisé : « Non, jusqu’à présent, je n’ai pas vu le président de la Fécafoot, malheureusement. J’espère que dans un avenir proche, nous aurons une discussion agréable, constructive, et pour le bénéfice du peuple camerounais. Moi, je suis disponible pour ça. » Cette interaction a marqué les esprits par son mélange de contrôle et d’ouverture à la communication, reflétant la complexité des relations au sein de la gestion du football camerounais.
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