Opposée à ce qu’elle considère comme une surfacturation des coûts de location des stades pour l’organisation des matchs de championnat, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto’o, a vu ses réclamations trouver un écho favorable auprès de l’Office national des infrastructures et des équipements sportifs (Onies), sous la direction de Joseph-Antoine Bell.
Au lendemain de la reprise des championnats Elite One et Elite Two (première et deuxième divisions camerounaises), après une longue interruption, la Fecafoot avait exprimé son mécontentement dans les médias locaux face aux tarifs jugés exorbitants pratiqués par l’Onies pour la location des stades.
Faustin Blaise Mbida, secrétaire général du Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP), avait confié avoir reçu des « chiffres effrayants » à la suite de la demande de factures pro forma formulée par Samuel Eto’o. Ce dernier, déterminé à offrir ce qu’il appelle « le meilleur championnat d’Afrique », ambitionne une réduction des coûts. En réponse, des discussions sur une possible renégociation à la baisse des tarifs pour l’utilisation des enceintes municipales avaient été envisagées par la Fecafoot.
Vers un rapprochement entre Eto’o et Bell
D’après le journaliste Nana Paul Sabin, intervenant sur Équinoxe Télévision, l’Onies semble prêt à adopter une position plus conciliante. Lors d’une réunion du comité d’orientation tenue ce lundi sous la présidence de Joseph-Antoine Bell, dont les relations avec Samuel Eto’o sont quelque peu tendues, l’Office aurait étudié des solutions en vue de parvenir à un accord avec la Fecafoot.
Selon cette même source, un tel compromis serait avantageux pour toutes les parties. L’Onies, d’un côté, pourrait enfin combler le manque à gagner lié à la faible location de ses infrastructures sportives depuis deux saisons. De l’autre, la Fecafoot bénéficierait de la disponibilité des stades pour l’organisation des matchs de championnat, évitant ainsi une impasse logistique.
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