La Confédération africaine de football (CAF) s’apprête à vivre un moment clé de son histoire. Ce mercredi 12 mars 2025, lors de la 14e Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra au Caire, Samuel Eto’o pourrait être officiellement désigné comme premier vice-président de l’instance continentale. Une information révélée par le lanceur d’alerte Shance Lion, qui évoque une ascension stratégique de l’ex-international camerounais dans les coulisses du football africain.
Alors que les présidents des 54 fédérations membres et des six unions zonales se réuniront sous la présidence de Patrice Motsepe, l’élection des nouveaux membres du Comité exécutif (COMEX) s’annonce particulièrement scrutée. Récemment, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a ordonné la réintégration du nom de Samuel Eto’o dans la liste des candidats à cette élection, offrant ainsi une opportunité inespérée à l’actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Selon Shance Lion, l’ancien attaquant du FC Barcelone bénéficie d’un soutien grandissant à travers le continent. « Sauf surprise, Mon Nyandom Samuel Eto’o, sera porté au poste de premier vice-président de la Confédération africaine de football ce mercredi 12 mars 2025 au Caire en Égypte », affirme-t-il. Si en octobre 2024, il était déjà soutenu par une quinzaine de pays, ce nombre aurait considérablement augmenté, avec des nations comme « l’Égypte, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et la Zambie » désormais dans son camp. Cette montée en puissance résulte de sa campagne intensive à travers l’Afrique, où il a multiplié les rencontres avec les hautes autorités du football et des gouvernements.
Eto’o, une ambition qui dépasse la vice-présidence ?
Mais cette élection ne serait que le premier acte d’une stratégie plus vaste. Shance Lion va plus loin en affirmant que Samuel Eto’o vise directement la présidence de la CAF. « Une fois Premier vice-président, Mon Nyandom va chasser Patrice Motsepe et sa bande de la CAF », indique-t-il, laissant entendre que l’ex-buteur du Cameroun prépare un véritable bouleversement au sein de l’instance dirigeante du football africain.
Un projet qui ne serait pas sans ambition. Parmi ses propositions, l’homme fort du football camerounais soutiendrait l’idée d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) tous les quatre ans, avec 32 équipes, en accord avec les volontés de la FIFA. « Une fois Premier vice-président, Mon Nyandom va […] porter l’organisation de la TotalEnergies Africa Cup of Nations (CAN) tous les 4 ans avec 32 équipes, comme le veut la FIFA », explique encore Shance Lion. Une réforme majeure qui pourrait transformer la compétition continentale, mais qui ne fait pas l’unanimité au sein des fédérations africaines.
Un jeu d’influence aux multiples enjeux
Si l’ascension de Samuel Eto’o au sein de la CAF semble en bonne voie, elle soulève néanmoins plusieurs interrogations. Son positionnement et ses ambitions pourraient provoquer des tensions avec l’actuelle direction de la CAF, qui ne verrait pas d’un bon œil une prise de pouvoir rapide de l’ancien buteur.
« Je m’incline devant le génie de la ‘fusée Eto’o’, il démontre qu’il ne faut reculer devant rien pour atteindre ses ambitions, être prêt à tous les compromis possibles pour parvenir à ses fins… bravo Nyandom », conclut Shance Lion. Reste à savoir si l’Assemblée générale de la CAF validera son éligibilité et si l’instance acceptera de lui offrir un tremplin vers une éventuelle présidence. Quoi qu’il en soit, l’influence grandissante de Samuel Eto’o sur le football africain semble désormais irréversible.
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