Vincent Aboubakar, capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, a traversé une période extrêmement difficile de sa vie, au point d’envisager le pire.
Le footballeur camerounais a récemment révélé qu’il avait songé à mettre fin à ses jours après le décès brutal de sa mère, alors qu’il évoluait à Valenciennes. Ce drame est survenu à un moment où sa carrière prenait son envol et où il espérait offrir une vie meilleure à sa mère.

Selon Aboubakar, la seule chose qui l’a retenu était la présence de ses enfants, pour qui il devait rester fort.
« J’ai perdu mes deux parents en peu de temps. Lorsque mon père est décédé, j’étais à Valenciennes. J’étais même hospitalisé à ce moment-là, et je suis parti en étant malade. J’avais du mal à réaliser, car mon père était déjà dans un état critique avant de nous quitter.
Mais le plus gros choc a été la disparition de ma mère. C’était brutal, inimaginable. Je me souviens que quelques semaines avant, mon petit frère m’avait dit : « Imagine si on perd notre maman. » Je lui avais immédiatement répondu : « Ne parle même pas de ça, c’est impensable. Changeons de sujet. »

Puis, le matin du 25 décembre, j’ai reçu un appel m’annonçant son décès… C’était d’une violence indescriptible. Honnêtement, si je n’avais pas eu mes enfants, je pense que j’aurais pu commettre l’irréparable. Mes parents me manquent chaque jour.
Aujourd’hui, j’ai du succès, mais ceux qui m’ont mis au monde ne sont plus là pour en profiter. Cela me fait voir tous mes accomplissements comme insignifiants. Ma seule véritable raison de vivre, ce sont mes enfants », a confié le joueur, revenant sur cette période douloureuse de sa vie.
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