Lors de son discours de fin de mandat, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), n’a pas manqué de régler ses comptes avec ses détracteurs. Le sélectionneur Marc Brys, avec qui les relations ont toujours été tendues, a également été ciblé.
Ce jeudi, l’Assemblée générale extraordinaire de la Fecafoot s’est tenue au centre d’excellence de la CAF à Mbankomo, Yaoundé. Il s’agissait de la dernière réunion avant l’Assemblée élective, qui pourrait marquer la fin du règne d’Eto’o. L’ex-star des Lions Indomptables en a profité pour saluer ses plus fidèles collaborateurs, avec un hommage appuyé à ses avocats, victorieux « dans pratiquement tous les procès », en référence aux nombreuses affaires qui ont jalonné son mandat.

Mais l’ancien attaquant n’a pas oublié ses opposants, dont certains ont écopé de suspensions allant jusqu’à 20 ans. « Ce n’a jamais été une affaire personnelle et je ne regrette aucune décision prise. (…) J’ai toujours agi dans l’intérêt du football », a-t-il assuré.
Eto’o répond à Brys
En froid depuis la nomination de Marc Brys en avril 2024, Eto’o a enfin répliqué à la pique du sélectionneur belge, qui déclarait lors du tirage au sort de la CAN 2025 que « Eto’o n’entre pas dans notre vestiaire, c’est interdit ».
Après avoir exprimé son étonnement, l’ancien capitaine a répondu sèchement :
« On me dit que je n’ai pas le droit de m’entraîner avec les Lions. Dans quel pays ? On estime que je n’ai pas le droit d’entrer dans le vestiaire alors que je suis le patron des vestiaires ! Ma seule signature suffit pour y faire entrer qui je veux. Il faut lire, chers frères. C’est honteux. »
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