Le Cameroun dénonce le traitement reçu lors de son récent séjour en Libye, où les joueurs ont été privés de presque tout dans leur hôtel d’entraînement.
Et sur le terrain, les spectateurs ont hué l’hymne et « poursuivi » les Camerounais avec des lasers pendant toute la durée du match.
La Fédération camerounaise de football a dénoncé jeudi, à travers les réseaux sociaux, le traitement reçu pendant les jours où les joueurs de leur équipe nationale se trouvaient en Libye, où ils ont joué mardi contre l’équipe locale (1-1) en match de la phase qualificative pour la Coupe du monde 2026.
Les responsables de la fédération présidée par Samuel Eto’o ont qualifié de « néfaste et hostile » l’environnement dans lequel l’expédition camerounaise a été contrainte d’évoluer pendant son séjour en Libye.
Et ce, malgré les « protestations véhémentes contre les actes antisportifs et les décisions arbitraires dont l’équipe aurait été victime« , explique la Fédération sur ses réseaux sociaux, où elle précise qu’elle pourrait déposer une plainte auprès de la Confédération Africaine de Football et de la FIFA.
[totalpoll id= »794558″]La presse camerounaise a rapporté que le quartier où se trouvait l’hôtel des joueurs n’avait ni eau courante ni électricité pendant la présence des joueurs en Libye. Les internationaux n’auraient pas non plus de connexion internet et, sur le terrain, ils auraient été la cible de lasers portés par de nombreux supporters locaux, qui ont hué l’hymne camerounais lorsqu’il a été joué avant le début du match.
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