« Je ne pense qu’à mon fils Kobe. J’ai voulu me battre pour lui et je suis heureux d’avoir pu le faire. J’espère qu’on se souviendra de son nom, car sans lui, je ne serais pas ici aujourd’hui. »
Ces paroles émouvantes ont marqué le week-end sportif. Samedi soir à Riyad, en Arabie Saoudite, Francis Ngannou, surnommé le « Predator » du MMA (Mixed Martial Arts), a retrouvé son titre de champion du monde des poids lourds (non pas de l’UFC, mais du PFL, une ligue concurrente) en éliminant le Brésilien Renan Ferreira en un peu plus de trois minutes. En larmes, il a dévoilé son impressionnant tatouage du prénom de son fils sur son torse, ne pouvant contenir son émotion, avec des sanglots dans la voix.
La vie l’a frappé durement en avril dernier, au point que sa retraite des rings avait été envisagée. Mais Francis Ngannou ne recule jamais. Après un passage en boxe, où il a subi deux défaites contre Tyson Fury et Anthony Joshua, tout en ayant réussi à mettre Fury au sol — un véritable exploit — le champion a fait ce pour quoi il est si bien payé : frapper ses adversaires (comme il le déclare lui-même avec justesse).
« C’est fait, j’ai accompli ce que je devais faire et je dois maintenant revenir à ma réalité », a-t-il déclaré en conférence de presse. « J’ai perdu la plus belle ceinture, que je ne pourrai jamais récupérer. […] Je pense qu’il me faudra un peu de temps pour digérer tout cela. »
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