Le mandat du sélectionneur belge Marc Brys à la tête de l’équipe nationale du Cameroun n’a pas été de tout repos. Depuis sa nomination en avril, Brys se retrouve empêtré dans une lutte de pouvoir acharnée avec la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), un conflit qui menace désormais son poste.
Dès le début, la FECAFOOT a résisté à sa nomination, refusant de reconnaître son autorité. Mais le ministre des Sports a décidé de recruter le jeune homme de 62 ans pour diriger les Lions indomptables. Même après qu’un compromis précaire ait été trouvé concernant son staff technique, les tensions au sein de la direction de l’équipe nationale sont restées élevées.
La FECAFOOT a désormais dressé une liste accablante de 18 chefs d’accusation contre l’entraîneur, citant des manquements au protocole et de l’insubordination. Parmi les allégations figure son refus d’assister à une réunion clé, des annonces non autorisées de listes d’effectifs, l’omission de soumettre des rapports d’après-match et des violations des réglementations marketing qui pourrait avoir un impact sur les accords de parrainage.
En réponse, la FECAFOOT a formellement mis en garde Brys par l’intermédiaire du ministre des Sports qui l’a nommé. Il a jusqu’au 14 mars 2025 pour corriger sa position sous peine de répercussions potentielles, notamment sa révocation du poste d’entraîneur principal. Alors que les tensions atteignent leur paroxysme, l’avenir du sélectionneur belge est en jeu. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, la crise des entraîneurs au Cameroun peut s’aggraver, déstabilisant davantage l’équipe nationale à l’approche de rencontres cruciales.
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