C’est non pour l’Algérie, mauvaise nouvelle pour les fennecs

Yacine Adli a longtemps été associé à l’équipe d’Algérie, mais le milieu de terrain avait, il y a quelques années, affiché clairement son choix : défendre les couleurs de l’équipe de France. Ces dernières heures, il est revenu sur son avenir international avec de nouvelles révélations marquantes.

Yacine Adli reste ferme sur sa position. Transféré cet été à Al-Shabab pour 7 millions d’euros, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux ne renonce pas à son rêve : porter un jour le maillot de l’équipe de France. Une fois encore, il a fermé la porte à l’Algérie, qui l’a longtemps convoité. « J’avais annoncé mon objectif de jouer pour l’équipe de France. À partir du moment où j’ai pris cette décision, je ne reviens pas dessus, c’est clair », a-t-il martelé dans des propos rapportés par L’Équipe.

Et le milieu de terrain a tenu à préciser : « Peu importe que je joue en Arabie saoudite ou en Europe. Pour moi, rien ne change. Et c’est aussi par respect pour l’Algérie. » Interrogé sur une éventuelle relance de la Fédération algérienne, sa réponse est sans détour : « Non. »
Le dossier est donc clos, définitivement.

Adli dit encore non à l’Algérie

À 24 ans, Yacine Adli persiste et signe : son avenir international passera par l’équipe de France et non par l’Algérie. Mais le milieu a aussi évoqué son été mouvementé et son adaptation à l’Arabie saoudite. « C’est un peu compliqué, le climat n’est pas le même ici. Il faut un temps d’adaptation. J’essaie d’être prêt le plus vite possible, mais la compétition a déjà commencé donc je dois vite me mettre dans le bain », a-t-il confié, tout en reconnaissant que l’Arabie saoudite n’était pas son premier choix.

L’ancien joueur du Milan AC raconte : « Je voulais absolument rester à Milan, mais le club a malheureusement fait en sorte de se séparer de moi. J’ai eu une préparation tronquée car j’étais mis à l’écart, ils voulaient me vendre. J’ai eu beaucoup d’autres propositions, surtout en Italie, mais aussi en Angleterre et en France. Finalement, cette opportunité est apparue, et je l’ai jugée être la meilleure pour ma famille. »

L’Arabie saoudite, un choix assumé

Interrogé sur les raisons de son départ vers la Saudi Pro League, Yacine Adli s’est montré clair. « Tout est refusable et tout est acceptable. Le joueur doit être en accord avec ce qu’il veut pour lui, sa famille et sa carrière. Bref, pour être en paix avec soi-même. Même s’il y a beaucoup d’argent, c’est un Championnat en expansion, qui devient aussi attractif par sa compétitivité. Il n’est pas encore au niveau des Championnats européens, mais l’écart se réduit », a-t-il expliqué.

Âgé de 25 ans, le milieu formé en équipe de France a porté le maillot bleu des U16 aux U20, sans jamais être appelé avec les Espoirs. Désormais, son pari saoudien l’oblige : il devra enchaîner les performances de très haut niveau pour espérer attirer un jour l’attention de Didier Deschamps… ou de son successeur sur le banc des Bleus.