Le défenseur français William Saliba a été invité à trancher l’éternel débat : qui, entre les légendes africaines Samuel Eto’o et Didier Drogba, mérite le titre de meilleur joueur ?
Lors d’un entretien accordé à Sky Sports, le défenseur central de 24 ans, déjà auteur de 28 sélections avec l’équipe de France et titulaire à cinq reprises en autant de matchs cette saison avec Arsenal, a donné son avis sur la question. Entre le Camerounais Samuel Eto’o (118 sélections, 56 buts) et l’Ivoirien Didier Drogba (105 sélections, 65 buts), Saliba a choisi son camp.

Saliba tranche en faveur d’Eto’o
Contrairement à Kylian Mbappé, son capitaine en sélection, qui deux ans plus tôt avait préféré rester neutre pour ne pas froisser l’autre camp, Saliba n’a pas hésité : pour lui, le meilleur joueur africain de tous les temps est Samuel Eto’o.
« Oui, pour moi, Samuel Eto’o est le plus grand joueur africain de tous les temps. Drogba est une légende, mais Eto’o est meilleur », a-t-il affirmé. Une déclaration qui fait écho à son tempérament affirmé : l’an dernier, dans une interview croisée avec Aurélien Tchouaméni, Cédric Doumbé et Redouane Bougheraba, Saliba n’avait pas hésité à se déclarer « le patron », en dépit de la grandeur des autres.
Son choix peut être perçu comme un peu chauvin, Saliba étant d’origine camerounaise par sa mère (son père est franco-libanais), mais il illustre surtout la passion que suscitent ces comparaisons.
Eto’o et Drogba : entre palmarès et impact
D’un point de vue purement sportif, Eto’o devance sur le papier : quatre Ballons d’Or africains (2003, 2004, 2005, 2010) contre deux pour Drogba (2006, 2009), ainsi que deux CAN consécutives remportées (2000, 2002).
Pour autant, Didier Drogba a marqué l’histoire autrement, notamment en Côte d’Ivoire, où sa qualification historique pour la Coupe du monde 2006 a contribué à la réconciliation nationale au cœur d’une crise politico-militaire. Sans oublier ses succès avec Chelsea, quadruple champion d’Angleterre (2005, 2006, 2010, 2015).
Au final, que l’on préfère Eto’o ou Drogba relève avant tout du choix personnel. Entre raison et émotion, cœur et fanatisme, chacun trouve ses arguments. Une certitude demeure : les goûts et les préférences restent, par essence, indiscutables.
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