La Fédération angolaise de football (FAF) a annoncé jeudi soir la fin de l’aventure de Pedro Gonçalves à la tête de l’équipe nationale. Un départ qui surprend par son timing, à seulement trois mois du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, prévue le 21 décembre.
Présent au pays depuis 2015 et sélectionneur depuis août 2019, le technicien portugais aura dirigé les Palancas Negras pendant plus de six ans, totalisant 55 matchs pour 18 victoires, 22 nuls et 15 défaites. À son actif, un parcours historique jusqu’aux quarts de finale de la CAN 2023, marqué par la première victoire de l’Angola en match à élimination directe, ainsi qu’une qualification solide pour la CAN 2025.
Cependant, la campagne ratée lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 a coûté cher à Gonçalves. L’équipe, pratiquement hors course, a subi une défaite décisive contre la Libye (0-1) dans un groupe comprenant également le Cameroun, le Cap-Vert et l’Eswatini. Les revers à domicile contre le Cap-Vert en mars et la Libye ont scellé leur sort, malgré quelques prestations encourageantes en début de campagne. L’élimination précoce au premier tour du CHAN, compétition qu’il dirigeait également, a renforcé la décision de la FAF, qui ambitionne de voir l’Angola progresser sur la scène africaine.
Malgré ce départ, la FAF a tenu à saluer « un travail acharné et un engagement exemplaire envers le drapeau national », rappelant le rôle de Gonçalves dans l’émergence d’une nouvelle génération. « Pedro Gonçalves était plus qu’un entraîneur, il était partenaire et leader », souligne le communiqué. Le Portugais, qui se disait « angolais » en août dernier, quitte donc le pays après avoir laissé une empreinte durable.
À moins de 100 jours de la CAN, l’Angola se retrouve désormais sans sélectionneur. La FAF assure travailler rapidement à la désignation d’un successeur capable de maintenir la dynamique tout en insufflant un nouveau souffle à l’équipe.
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