La situation est explosive à La Commanderie cette semaine avec la mise à pied de Chancel Mbemba, défenseur central congolais, par l’Olympique de Marseille.
Le capitaine des Léopards de la RDC, Chancel Mbemba est accusé d’avoir eu un comportement déplacé envers Ali Zarrak, proche de Mehdi Benatia, conseiller sportif du club phocéen.
Mbemba dépasse les bornes
À un an de la fin de son contrat, Chancel Mbemba devrait quitter l’Olympique de Marseille cet été. Jugé indésirable et relégué dans le loft par Roberto De Zerbi, nouvel entraîneur de l’OM, l’ancien défenseur du FC Porto vit des moments difficiles au Vélodrome. Selon le club, le natif de Kinshasa aurait franchi la ligne rouge samedi dernier, après un match amical contre Grasse. Surnommé le « Demi Dieu », Chancel Mbemba aurait interpellé Ali Zarrak, adjoint de Mehdi Benatia et responsable de la réserve de l’OM, devant ses jeunes coéquipiers et le staff technique dans le vestiaire. Cet incident a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le défenseur de 30 ans a été mis à pied et s’entraîne désormais avec la réserve de l’OM.
L’échange houleux entre Mbemba et Zarrak
Quelques jours après l’altercation, La Provence a reconstitué l’échange complet entre Mbemba et Zarrak, selon plusieurs témoins de la scène. Voici la retranscription des propos échangés :
Chancel Mbemba : « Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde où il y a quatre heures de route à faire. »
Ali Zarrak : « Tu m’appelles cousin ? Ça commence mal… Écoute Chancel, ce n’est ni le lieu ni le moment. On verra où on en sera la semaine prochaine. Et si tu es convoqué, je te demanderai de répondre présent. »
Chancel Mbemba : « Tu ne me connais pas cousin. Jeudi prochain, c’est mon anniversaire, donc vendredi (le jour du match contre Villefranche), je serai blessé ici et là… » (Il montre son pied droit et gauche).
Ali Zarrak : (Le ton monte) « Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t’adresses à moi, tu me parles de façon respectueuse, tu m’appelles Ali, pas cousin. D’accord ? »
Chancel Mbemba : « Tu t’appelles Ali, mais tu es un Africain. Donc, je t’appellerai cousin. Et je t’appelle cousin si je veux. »
Ali Zarrak : « Chancel, c’est la dernière fois que tu m’appelles cousin. On va en rester là, et je compte sur toi pour le match la semaine prochaine, si tu es convoqué. »
Chancel Mbemba : (En mimant un doigt d’honneur, puis un autre) « Tiens, c’est pour toi et ton président. »
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