Certains membres de la sélection nigériane des Super Falcons pour la Coupe du monde féminine de la FIFA 2023 ont exprimé leur frustration quant à leur traitement par la Fédération nigériane de football (NFF).
Plus de six semaines après la compétition mondiale, certaines joueuses qui ont demandé l’anonymat affirment qu’elles ont reçu moins de la moitié de leur salaire journalier et aucune prime de match.
De plus, les Nigérianes n’ont toujours pas reçu les 60 000 dollars (49 000 livres sterling) que la FIFA doit à chaque joueuse pour avoir atteint les huitièmes de finale.
Cette situation n’est toutefois pas inattendue à ce stade, étant donné le temps nécessaire à la FIFA pour distribuer les fonds.
Juste avant le début de la Coupe du monde féminine de la FIFA, les Nigérianes ont menacé de boycotter leur premier match.
Elles ont finalement conclu un accord avec la NFF selon lequel les joueuses recevraient une indemnité journalière de camp de 100 dollars (81 livres sterling), une prime de victoire de 3 000 dollars et une prime de tirage de 1 500 dollars.
La FIFA a ensuite annoncé que chaque joueuse du tournoi co-organisé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande recevrait un minimum de 30 000 dollars.
Les responsables de la NFF ont ensuite démenti l’accord initial, affirmant que les primes convenues précédemment étaient désormais incluses dans les fonds de la FIFA.
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