L’État sénégalais a mobilisé d’importants moyens financiers afin de garantir le déplacement de son équipe nationale de football, les Lions, à Kinshasa pour y affronter la République Démocratique du Congo (RDC).
À la suite de leur victoire 3-2, les Lions ont regagné Dakar à bord d’un vol spécial mis à disposition par le chef de l’État sénégalais. Une opération coûteuse, qui a englobé non seulement l’affrètement de l’avion, mais aussi le dispositif de sécurité renforcé et les déplacements particuliers de certains joueurs.
Le rapatriement des Lions de Kinshasa à Dakar par vol spécial a mobilisé d’importantes ressources financières. Si le coût exact n’a pas été communiqué, il est évalué à plusieurs centaines de milliers d’euros. L’affrètement d’un avion international engendre en effet des dépenses considérables : location de l’appareil, rémunération de l’équipage, services au sol et assurances.
Côté congolais, un dispositif sécuritaire impressionnant a été mis en place afin d’assurer le départ de la délégation sénégalaise sans heurts. Des centaines de policiers et de militaires ont escorté l’équipe de l’hôtel jusqu’à l’aéroport, encadrant chaque étape des formalités et du décollage. Si ces dépenses ont été supportées par la RDC, elles témoignent de l’ampleur des moyens mobilisés pour garantir la sécurité des Lions.
Trois cadres de la sélection – Sadio Mané, Édouard Mendy et Kalidou Koulibaly – ont choisi de ne pas voyager avec le reste du groupe. Chacun a eu recours à un jet privé pour rejoindre directement sa base, notamment en Arabie Saoudite. Le coût d’un tel vol varie selon le type d’appareil, la distance et la durée, mais oscille généralement entre 10 000 et 20 000 euros pour un court-courrier. Ces dépenses individuelles s’ajoutent ainsi au budget global alloué au transport des Lions.
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