Sadio Mané, pilier historique des Lions de la Téranga, demeure un élément clé de l’équipe, mais son rôle a évolué avec le temps. À 33 ans, l’attaquant star n’impose plus le tempo comme autrefois. Face à la RD Congo, ce mardi à Kinshasa, les Lions se sont imposés 3-2, mais c’est Iliman Ndiaye qui a véritablement pris les commandes du jeu.
Dès les premières minutes, Ndiaye a montré qu’il était devenu le moteur de l’équipe. Tandis que Mané se concentre davantage sur le soutien et la création d’espaces, Ndiaye contrôle le milieu, organise les phases de jeu et lance les offensives. À la 76ᵉ minute, sur un coup franc de Krépin Diatta, il perce la défense congolaise et sert Pape Gueye pour le but égalisateur : un geste décisif qui symbolise son rôle de métronome, capable de rythmer le jeu et d’inspirer ses coéquipiers.

Sous la direction de Pape Thiaw, Ndiaye est devenu un titulaire quasi incontournable. Sa technique, ses dribbles élégants et sa capacité à allier créativité et discipline tactique font de lui l’élément central du dispositif sénégalais. Mais au-delà de ses qualités techniques, il incarne un style de jeu complet : il presse, récupère, participe aux transitions et soutient constamment les attaquants, y compris Mané.
Ce duo générationnel — Mané, l’expérience, et Ndiaye, la jeunesse et la vivacité — reflète la nouvelle dynamique des Lions. Alors que Sadio conserve son aura et son efficacité devant le but, Iliman impose le rythme et anime le jeu. Ensemble, ils démontrent que le Sénégal peut combiner maturité et créativité pour dominer le continent et préparer sereinement sa route vers la Coupe du monde 2026.
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