mor 82 1

dans

Sénégal vs Cameroun : Moukandjo confiant, rassuré par la préparation infaillible des Lions indomptables

Par

le


Benjamin Moukandjo se livre à nos confrères de Afrik-Foot.com.

Dans cet entretien, l’ancien lion indomptable a évoqué les mauvais résultats de l’équipe du Cameroun et la pression autour du sélectionneur Rigobert Song.

Il a confié son optimisme pour les Lions Indomptables à la prochaine CAN, mais aussi commenté les accusations de corruption contre Samuel Eto’o.
Quelques morceaux de l’interview

Benjamin Moukandjo se livre à nos confrères de Afrik-Foot.com.

Quels enseignements tirez-vous de la défaite du Cameroun la semaine dernière face au Sénégal (0-1) ?

Cristiano Ronaldo doit-il prendre sa retraite internationale avec le Portugal?

Le Cameroun n’a pas fait une bonne première mi-temps. Dans l’ensemble du match, la performance de l’équipe camerounaise n’a pas été très excellente.

En seconde période, ils ont essayé de redresser la situation et de mieux défendre. Il est encore tôt pour tirer les leçons de ce match même si la CAN arrive assez tôt.

Rigobert Song devra bien préparer son équipe pour cette Coupe d’Afrique. C’est vrai qu’il y a des joueurs absents, notamment Zambo-Anguissa, un joueur très important pour l’équilibre de l’équipe et qui sera là pour la CAN.

Je ne dirai pas après ce match et celui contre la Russie (0-1) qu’on est rassurés. Mais ce qui me rassure, c’est que le Cameroun est toujours prêt pour le jour J.

Le Cameroun a la capacité de passer d’un match à l’autre, d’un match amical à un match décisif.

Le Cameroun a la capacité de passer d’un match à l’autre, d’un match amical à un match décisif.

On attend de voir ce qu’ils nous réservent en janvier.
Cela signifie-t-il que vous les voyez répéter la même performance que l’équipe de 2017 que vous dirigeiez ?

Ah oui ! Surtout quand on pose des questions à quelqu’un qui a vécu ça (rires).

Je l’ai vécu donc je sais de quoi les Lions sont capables, surtout lorsqu’ils sont dos au mur. On a du mal à se qualifier pour cette CAN.

Nous avons regardé les barrages (Coupe du monde 2022) contre l’Algérie, où nous avons perdu le match aller à domicile. Personne ne croit que nous avons la capacité de renverser l’Algérie chez nous.

Récemment, nous avons dû gagner contre le Burundi pour nous qualifier pour le prochain tour.

Nous avons bien gagné (3-0). Ce sont quand même des éléments rassurants. Lorsque vous vous préparez pour une compétition comme la CAN ou la Coupe du Monde, vous devez toujours rechercher les facteurs qui peuvent vous apporter une tranquillité d’esprit lors de votre préparation et vous aider tout au long de la compétition. Nous avons ceci.

Bien sûr, il y a du travail à faire, des lacunes à combler. Nous laisserons le soin au coach de trouver une solution.

Le coach et son équipe affichent un mauvais bilan avec 7 défaites après 16 matches. Etes-vous satisfait de son travail ?

D’un point de vue comptable, je vais être honnête :

non. Quand on perd 7 matches et qu’on n’en gagne que 4, c’est un tout petit chiffre pour une équipe comme le Cameroun. De par ma position, il m’est difficile de tirer des leçons de ses réalisations.

S’il est toujours là, c’est que le président de la Fédération lui fait toujours confiance. C’est la raison pour laquelle il faut le maintenir. S’il était là, c’est probablement parce que les décideurs voyaient en lui la capacité de redresser la situation.

Nous ferons confiance à ces gens. Nous avons suffisamment de qualifications et je pense qu’il serait prématuré et illogique de changer d’entraîneur à mi-parcours. On a la CAN à préparer.


Il reste une dernière fenêtre FIFA en novembre, nous attendons de voir si les choses changent car en novembre nous serons plus proches de la compétition. Il y aura une vraie concurrence. J’essaie toujours de faire la différence entre les matchs amicaux, la préparation et la compétition.

Nous l’avons vécu en 2017. Personne n’avait mis une pièce sur notre victoire. Peut-être qu’on n’y croyait pas nous-mêmes (rires).

Au fur et à mesure qu’on avançait dans la compétition, on voyait qu’on pouvait le faire. Aujourd’hui on parle des résultats de Rigobert qui ne sont pas en sa faveur, mais attention. S’il gagne la CAN demain, tout sera emporté.


Samuel Eto’o a été accusé de corruption par l’ancien leader de la FECAFOOT. En tant qu’ancien international camerounais, comment voyez-vous tout cela ?


C’est compliqué de se prononcer sur ce genre de réalité. Il y a encore des accusations.

Il faudra le prouver. Je n’ai pas l’habitude de tirer sur quelqu’un qui n’a pas été accusé d’un crime.

La présomption d’innocence doit être respectée. Je ne peux pas prendre position sur ce sujet car j’attends toujours que les preuves de ces accusations nous soient apportées. Vous ne devez pas vous laisser distraire.

Eto’o est le président de la FECAFOOT. Il sera jugé sur ses résultats, sur ce qu’il apportera plus ou moins à la Fédération.

Au niveau des championnats, du football des jeunes, de toutes les équipes nationales. C’est là que nous nous attendions. A-t-il commis une erreur ou n’a-t-il pas commis d’erreur ? Je suis très mal placé pour en juger.

Le football camerounais a toujours été politisé avec des listes où les entraîneurs sont sous pression. Avez-vous vécu cela lors de la Coupe du Monde 2014 notamment ?

C’est ce que nous entendons tout le temps. Je dirais même que ce n’est pas quelque chose qui appartient uniquement au football camerounais.

Cela appartient à l’Afrique dans son ensemble, je dirais au monde. Il y a des gens qui veulent que ceci ou cela joue, ou que quelqu’un d’autre soit appelé.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *