La Confédération africaine de football (CAF) a pris des mesures sévères à l’encontre du Kenya, l’un des pays hôtes du CHAN 2025, suite aux nombreux incidents survenus au Moi International Stadium de Nairobi, plus connu sous le nom de stade de Kasarani.
Le Championnat d’Afrique des Nations 2025 a connu un moment de tension majeur lors du match Kenya–Maroc, disputé dimanche 10 août. La rencontre a failli tourner au drame en raison de débordements graves à l’entrée du stade : mouvements de panique, bousculades, usage de gaz lacrymogène, franchissement forcé des barrières, et plusieurs supporters blessés laissés sans assistance immédiate. Ces scènes ont été qualifiées d’« inacceptables » par la CAF, d’autant plus que le comité d’organisation local avait déjà été averti à plusieurs reprises concernant des lacunes en matière de sécurité.
En réponse, la CAF a décidé de réduire la capacité du stade à 60 %, soit environ 27 000 places. L’accès est désormais strictement réservé aux détenteurs de billets électroniques, les tickets papier étant interdits. Par ailleurs, les critères d’entrée et les protocoles de sécurité vont être profondément revus, avec un renforcement des contrôles aux accès et dans les zones sensibles.
La CAF a également prévenu que tout manquement à ces nouvelles directives pourrait entraîner la délocalisation des matches prévus au Kenya vers un autre pays hôte, ce qui représenterait une sanction lourde pour le Kenya, déjà pointé du doigt pour sa gestion. Ces mesures interviennent alors que le CHAN 2025, coorganisé par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, poursuit sa phase de groupes, tout comme la CAN 2027. Pour la CAF, le message est clair : la sécurité des spectateurs doit être une priorité absolue afin d’éviter tout nouveau chaos similaire à celui observé à Kasarani.
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