La vedette camerounaise des arts martiaux mixtes, Francis Ngannou, est longuement revenue sur son départ de l’UFC, son ancienne organisation, et ses projets d’avenir.
Célébrité mondiale de nos jours, Francis Ngannou a vu sa cote s’accroître depuis son départ en cascade de l’UFC en début d’année. Champion de sa catégorie des lourds dans la célèbre organisation de MMA au monde, le Predator a abandonné sa ceinture pour des raisons contractuelles. Forte personnalité, le Camerounais, qui a une histoire particulière, met en avant le mieux-vivre pour prendre ses décisions. D’ailleurs, c’est pour des raisons de rémunérations et d’assurance santé qu’il préfère rentrer en conflit avec le président de son ancienne organisation, Dana White.
Ngannou et son départ forcé de l’UFC
Aujourd’hui avec le PFL, une organisation rivale mais moins célèbre que l’UFC, Ngannou compte frapper des coups retentissants. Bien avant de faire ses débuts officiels sous la bannière de sa nouvelle fédération de MMA, le natif de Batié est revenu sur les raisons qui l’ont motivé à prendre la porte. Via l’émission « Club Shay Shay » de l’ancien footballeur américain Shannon Sharpe, il déclare avoir pris cette décision par contrainte.
« C’était une décision… si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas pris cette décision. La situation m’a poussé à prendre cette décision, mais ce n’était pas quelque chose que j’attendais ou que je pensais. J’en suis arrivé au point où j’ai réalisé que pour mon meilleur intérêt, je devais prendre la bonne décision pour moi-même et c’était une bonne décision pour moi. (…) J’avais un contrat dans lequel je n’avais aucune influence, aucun pouvoir. Avec personne pour défendre mes intérêts », a confié celui qui pense que « sans les combattants, il n’y a pas de promotion, il n’y a ni UFC ni une autre organisation ».
Une décision plutôt rentable
En tout cas, quand on voit tout ce qu’il a pu gagner depuis son départ de l’UFC, notamment lors de son premier combat de boxe contre Tyson Fury, on ne peut pas dire que Francis Ngannou a fait un mauvais choix. Avec un salaire à sept chiffres jamais touché dans sa carrière dans l’organisation de Dana White, le Predator a fermé la bouche de plusieurs qui annonçaient sa chute.
Aujourd’hui, son autre défi majeur est de trouver un combat de taille au MMA. Dans sa peau d’ancien champion de l’UFC, le président du PFL Afrique ne veut que de gros noms en face dans la cage. Déjà, on annonce son premier duel MMA de l’année prochaine contre le redoutable boxeur américain Deontay Wilder qui souhaite faire du MMA et qui s’y prépare ardemment.
Ngannou attend toujours Jon Jones
Toutefois, Francis Ngannou n’a pas abandonné son rêve de combattre Jon Jones, l’actuel maître de la catégorie des lourds de l’UFC et véritable légende de MMA au monde. Malgré le refus sec de Dana White il y a quelques semaines d’organiser ce combat, le Predator refuse de jeter les cartes. Il en a encore parlé dans le podcast Shay Shay.
« Je suis au PFL, mais ils peuvent faire la même chose qu’ils ont fait avec Floyd Mayweather et Conor McGregor. Je ne sais pas ce qu’ils veulent faire, mais je suis prêt tant qu’ils peuvent trouver un moyen. Je suis prêt pour ce combat. Pas pour retourner à l’UFC, mais simplement pour affronter Jon Jones », a-t-il assuré.
Reste à savoir s’il finira par avoir gain de cause. En autre sujet évoqué dans l’émission, l’organisation des combats MMA du Predator avec sa propre structure. Après avoir découvert quelques failles dans le fonctionnement de l’UFC, notamment les rémunérations, Ngannou a son idée pour combler les athlètes qui adhéreront à son projet. « Je n’ai pas besoin d’un promoteur. Non, je n’en éprouve pas la nécessité suite à la création de GIMIK. Je peux aller faire tout cela avec quiconque qui est un athlète et qui veut se battre. Je n’ai pas besoin de promotion. »
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