Après des semaines de suspense et de débats passionnés, le verdict est enfin tombé : Ousmane Dembélé est sacré 69ᵉ Ballon d’Or.
L’ailier français du PSG, auteur d’une saison 2024/2025 exceptionnelle, a été récompensé lundi soir au Théâtre du Châtelet à Paris. Lamine Yamal (FC Barcelone, Espagne) et Vitinha (PSG, Portugal) complètent le podium. Mais au-delà du vainqueur, tous les regards se sont tournés vers la performance d’Achraf Hakimi.
Le Marocain, attendu par tout un continent, se classe finalement à une décevante 6ᵉ place, ce qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. France Football, organisateur du trophée, a livré quelques explications sur la répartition des votes.
Quelques premières places, mais pas assez pour Hakimi
Interrogé sur une éventuelle « dispersion des voix » défavorable à Hakimi, Vincent Garcia, rédacteur en chef du magazine, a précisé :
« Vitinha a obtenu quelques premières places, Achraf Hakimi également, mais en nombre très limité. Ousmane Dembélé, lui, a récolté des suffrages sur tous les continents. »
Cette déclaration éclaire le classement final : si Hakimi a séduit certains journalistes au point de se retrouver en tête de leur bulletin, ce fut trop rare pour influencer significativement le résultat. Dembélé, en revanche, a bénéficié d’un plébiscite quasi mondial, probablement incluant l’Afrique. Pour l’instant, seul le classement du top 30 a été rendu public, sans le détail des points. France Football prévoit de communiquer prochainement ce barème, ce qui permettra de mesurer précisément l’écart entre Hakimi et ses rivaux directs, comme Mohamed Salah (4ᵉ) ou Raphinha (5ᵉ).
Deux Africains dans le top 6
Si Hakimi peut se consoler en intégrant le top 10, le bilan pour le football africain reste mitigé. Avec Mohamed Salah (4ᵉ) et Hakimi (6ᵉ), le continent est bien représenté aux abords du top 5, mais aucun joueur africain ne parvient à monter sur le podium, malgré une saison prometteuse. La 21ᵉ place du Guinéen Serhou Guirassy, co-meilleur buteur de la dernière Ligue des champions, est également perçue comme une injustice : l’Afrique reste sous-représentée dans la lutte pour les toutes premières places, malgré l’émergence de talents confirmés.
La soirée restera marquée par l’écrasante victoire d’Ousmane Dembélé. Pour Hakimi et le Maroc, ce rendez-vous manqué s’apparente déjà à une promesse : revenir encore plus forts lors des prochaines éditions.
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