Les résultats du Ballon d’Or 2025 n’ont pas manqué de faire réagir, et certaines voix se sont élevées avec vigueur face au verdict final. Parmi elles, celle de Neymar, qui n’a pas digéré la cinquième place attribuée à son compatriote et ami Raphinha. L’ancien joueur du PSG a jugé ce classement injuste, estimant que l’ailier du Barça méritait mieux au vu de sa saison XXL.
Autre réaction remarquée : celle du père de Lamine Yamal, qui n’a pas caché sa déception de voir son fils échouer aux portes du sacre. Alors que beaucoup en Espagne espéraient une consécration historique, l’entourage du prodige catalan a exprimé son amertume face au triomphe d’Ousmane Dembélé.
Comme chaque année, la cérémonie du Ballon d’Or a suscité son lot de réactions contrastées. Si le sacre d’Ousmane Dembélé n’a que peu souffert de contestation, tant la saison de l’ailier français fut exceptionnelle, quelques voix discordantes se sont tout de même fait entendre. Avec 35 buts et 16 passes décisives, un rôle central dans le quintuplé historique du PSG et surtout la conquête tant attendue de la Ligue des champions, « Dembouz » avait coché toutes les cases pour s’imposer comme lauréat légitime.

Mais du côté espagnol, la pilule n’est pas passée aussi facilement. Le père de Lamine Yamal, grand rival malheureux du Français dans la course au Ballon d’Or, a exprimé son profond scepticisme après la cérémonie. Interrogé par la télévision espagnole, il n’a pas hésité à remettre en cause le verdict :
« Il s’est passé quelque chose de très étrange ici. Je crois que Lamine Yamal est le meilleur joueur du monde. De loin… et de très loin. Pas parce que c’est mon fils, mais parce que c’est le meilleur joueur du monde. Il n’a pas de rival. C’est Lamine Yamal. »
Ces déclarations, teintées d’émotion et de fierté paternelle, ont relancé le débat entre partisans de Dembélé et admirateurs du prodige barcelonais. Elles rappellent aussi que le Ballon d’Or, au-delà de la récompense sportive, reste un sujet passionnel, où chaque camp défend avec ferveur son champion.
Mais Mounir Nasraoui, le père de Lamine Yamal, n’a pas été le seul à faire entendre sa voix après le sacre d’Ousmane Dembélé. La polémique autour du classement final du Ballon d’Or 2025 a également trouvé un écho en France, avec l’intervention de l’ancien international Johan Micoud.
Consultant avisé, Micoud n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il considère comme des incohérences flagrantes. D’abord, il s’est dit surpris par la 7ᵉ place de Kylian Mbappé, jugeant que le capitaine des Bleus sortait certes d’une « saison très, très moyenne » comparée à ses standards, mais que son rendement restait suffisant pour viser plus haut. Ensuite, il s’est montré encore plus critique concernant la 11ᵉ position de Pedri, incompréhensible à ses yeux. Selon lui, le milieu du Barça n’a rien à envier à Vitinha, pourtant propulsé sur le podium final derrière Dembélé et Yamal.
« Je ne comprends pas comment Pedri peut être aussi bas. Quand on voit ce qu’il apporte au Barça et à la Roja, ça vaut largement un top 5. Et surtout, mettre Vitinha 3ᵉ… avec tout le respect que j’ai pour lui, il n’a pas fait une meilleure saison que Pedri. », a-t-il martelé.
Ces critiques illustrent bien l’ampleur du débat : si le sacre de Dembélé fait consensus, le classement complet continue de diviser et d’alimenter les discussions passionnées, preuve que le Ballon d’Or n’est jamais à l’abri des polémiques.
« Raphinha cinquième, c’est une blague ».
Au Brésil, l’annonce du classement final du Ballon d’Or 2025 a provoqué un véritable tollé. En première ligne, Neymar, qui n’a pas caché son indignation face à la cinquième place attribuée à son compatriote et ami Raphinha. L’ancien joueur du PSG a rapidement réagi sur Instagram, où il a partagé une story lapidaire : « Raphinha cinquième, c’est une blague », le tout accompagné d’un emoji hilare et d’une capture d’écran d’un message encore plus virulent.
Celui-ci provenait du créateur de contenu Eduardo Semblano, proche de Neymar, qui s’est montré particulièrement outré :
« Ils se sont surpassés. Raphinha 5ᵉ ! Vitinha 3ᵉ et Salah 4ᵉ ? Et Dembélé qui gagne. Allez en enfer ! C’est clair ? »
Avec 34 buts et 25 passes décisives en 57 matches, Raphinha sortait d’une saison de très haut niveau sous le maillot du Barça. Pour Neymar et une bonne partie de la presse brésilienne, voir le joueur blaugrana écarté du podium constitue une véritable injustice, voire un affront. Cette sortie illustre encore une fois à quel point le Ballon d’Or, au-delà de la récompense individuelle, touche à la fierté nationale et passionne bien au-delà des frontières européennes.
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