Tout reste encore possible dans la course au Ballon d’Or 2025, même si la cérémonie prévue le 3 novembre approche à grands pas. À un peu plus de cinq mois de l’échéance, les pronostics vont déjà bon train pour deviner qui succédera à Rodri au palmarès du prestigieux trophée.
À ce stade de la saison, deux noms se détachent nettement : d’un côté, Ousmane Dembélé, étincelant avec le Paris Saint-Germain, et de l’autre, Lamine Yamal, auteur de prestations impressionnantes et décisives sous les couleurs du FC Barcelone. Deux joueurs en pleine forme qui pourraient se retrouver une dernière fois face à face cette saison.
Mais ce ne sera pas en Ligue des champions : le Barça a été éliminé en demi-finale par l’Inter Milan, tandis que le PSG a décroché son billet pour la finale après avoir éliminé Arsenal. Leur probable ultime confrontation se jouera donc sur la scène internationale.
La France et l’Espagne s’affronteront en effet le 5 juin prochain en demi-finale de la Ligue des nations (coup d’envoi à 19h GMT), seulement quelques jours après la finale de la C1 à laquelle participera Dembélé. Reste à savoir s’il sera apte physiquement à enchaîner avec les Bleus. Mais face à l’enjeu, nul doute que l’ailier parisien fera tout pour être prêt à défier la Roja.
Ce choc franco-espagnol offrira une occasion en or aux deux prétendants de briller à nouveau aux yeux des votants du Ballon d’Or.
Un Ballon d’Or compromis pour certains ?
En l’absence de Coupe du monde ou de compétition continentale cet été, la Ligue des champions aura un poids considérable dans le choix du futur lauréat. Jusqu’au 6 mai, Raphinha semblait bien placé pour remporter le trophée, fort de ses prestations XXL cette saison.
Avec 32 buts et 25 passes décisives en 53 matchs, un sacre en Coupe du Roi et un potentiel titre en Liga, le Brésilien du Barça avait tout pour séduire. Mais l’élimination en demi-finale de la Ligue des champions pourrait lourdement lui coûter, en dépit de ses statistiques impressionnantes.
Lamine Yamal, également pressenti, pourrait lui aussi voir ses chances réduites à néant pour la même raison : l’absence de parcours européen jusqu’au bout, souvent décisif dans les votes.
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