À la veille de la demi-finale Espagne-France en Ligue des nations, Ibrahima Konaté s’est exprimé avec franchise en conférence de presse, notamment sur le Ballon d’Or, qu’il attribuerait à Ousmane Dembélé.
Un statut affirmé en équipe de France
Interrogé sur sa présence en conférence de presse, signe de son importance dans le groupe, Konaté a reconnu :
« Cela montre que le coach me fait confiance. J’assume mon rôle de leader dans cette équipe. Affronter vos questions, parfois ambiguës, en fait partie. »
Espagne-France, pas un esprit de revanche
Concernant l’opposition face à l’Espagne, un an après la défaite en demi-finales de l’Euro (1-2), le défenseur des Bleus tempère :
« Ce n’est pas une revanche. L’Euro, c’est autre chose. Là, on parle d’une nouvelle compétition. Chaque demi-finale est importante. Certains joueurs n’ont encore rien gagné, et ce trophée peut compter. »
L’Espagne ? Forte, mais pas imbattable
« Leur force offensive est évidente, ils ont de la qualité individuelle et collective. Mais nous aussi, on a des joueurs capables de faire mal, peut-être même meilleurs. Tout dépendra de notre cohésion. »
Sur Mbappé, Yamal… et Dembélé
« La saison de Kylian est exceptionnelle : meilleur buteur en Espagne dès sa première année, malgré la pression. Mais il ne peut pas tout faire seul. »
À propos de Lamine Yamal :
« C’est un génie, mais un match ne se jouera pas uniquement sur lui. Je préfère juger sur le terrain. »
Puis Konaté a surpris en glissant un nom inattendu pour le Ballon d’Or :
« On parle de Kylian, de Yamal… mais personne ne mentionne Ousmane Dembélé, qui a fait une saison incroyable. Pour moi, c’est lui qui mérite le Ballon d’Or. Je suis heureux pour lui, vraiment. »
Le Ballon d’Or se joue-t-il sur ce match ?
« Ce sont les Espagnols qui ont posé cette question à Yamal (sourire). Ce n’est pas sérieux de tout miser sur un match. Dembélé mérite ce Ballon d’Or, un point c’est tout. »
Ambiance après la finale de C1
Enfin, sur l’état d’esprit des finalistes de la Ligue des champions, présents en sélection :
« Cinq sont arrivés heureux, deux un peu déçus, ce qui est compréhensible. Revenir à la compétition juste après un tel choc, c’est dur mentalement. Mais à l’entraînement, tout le monde est concentré. »
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