Le Mandela National Stadium de Kampala a été le théâtre d’une décision arbitrale qui risque de faire couler beaucoup d’encre lors de la demi-finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) entre le Sénégal et le Maroc.
L’arbitre sud-africain Jelly Alfred Chavani a pris une décision jugée incompréhensible par de nombreux observateurs, provoquant la colère des supporters.
À la 51ᵉ minute, l’attaquant sénégalais Vieux Cissé, lancé en profondeur après une touche rapidement jouée, se retrouvait seul face au but marocain. Il a alors été fauché par Louadni, dernier défenseur. L’arbitre a d’abord sanctionné la faute par un carton rouge direct pour annihilation d’une occasion manifeste de but. Mais après cinq longues minutes de consultation de l’assistance vidéo (VAR), il est revenu sur sa décision : la faute était confirmée, mais le carton était finalement ramené à un simple jaune.
Cette décision a suscité l’incompréhension des joueurs sénégalais et l’étonnement des tribunes. Pourtant, la Loi 12 du football est claire : lorsqu’un joueur empêche de manière illicite une occasion manifeste de but (DOGSO), il doit être exclu. La seule exception concerne les fautes à l’intérieur de la surface lorsque le défenseur tente de jouer le ballon, ce qui entraîne un penalty et un carton jaune. Or, ici, l’action se déroulait hors de la surface, sans la moindre tentative de jouer le ballon.
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