Coupe du monde 2022 : le Maroc au bord de l’histoire africaine au Qatar

Aucun pays africain n’a atteint les demi-finales de la Coupe du monde.

Le plus loin que le Cameroun, le Sénégal, le Ghana et le Maroc sont allés, ce sont les quarts de finale.

Le Ghana avait probablement la meilleure chance de se qualifier pour le dernier carré.

Lors de l’édition 2010 organisée ironiquement en Afrique du Sud, les Black Stars disputaient un match nul 1-1 avec l’Uruguay dans le temps supplémentaire, lorsque Luis Suarez a manipulé le ballon sur la ligne.

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Les 120 minutes étaient littéralement écoulées et si le tir féroce d’Asamoah Gyan s’était glissé juste sous la barre, les Africains de l’Ouest seraient passés au travers. Au lieu de cela, ils ont perdu 4-2 aux tirs au but.

Le Maroc a la chance de créer cette histoire ce samedi.

Les Lions de l’Atlas ont envoyé l’Espagne faire ses valises lors de leur huitième de finale et maintenant le monde souhaite qu’ils soient le package surprise du tournoi.

Le Portugal se dresse sur leur chemin, qui a écrasé la Suisse 6-1 pour arriver ici.

Pooja Sulaimon est une photographe qui a surtout couvert des équipes africaines au Qatar.

« Contre l’Espagne, j’ai dit que s’ils pouvaient réduire la possession de balle et bien absorber la pression, ils gagneraient.

« Mais contre le Portugal, ils ne devraient pas utiliser ce modèle. Ils devraient tenter leur chance au Portugal, car le Ghana a montré qu’il était vulnérable en défense.

« Donc, je m’attends à un football plus déterminé du Maroc et ils peuvent contrarier le Portugal », a déclaré Sulaimon à DAILY POST.

Le Portugal ressemblait à une équipe repensée contre les Suisses. Cristiano Ronaldo a été retiré du onze de départ et Goncalo Ramos, qui a pris sa place, a réussi un triplé.

Ce sera en effet une tâche difficile pour les Marocains, mais Sulaimon estime que le soutien du 12e homme pourrait s’avérer crucial.

« Les Marocains sont incroyables au Qatar. Ils sont là en nombre et même sans le soutien des Africains dès les phases de poules, ils ont toujours submergé les adversaires les jours de match.

« Et maintenant, les Qataris sont derrière eux parce qu’ils parlent la même langue et c’est un avantage évident pour eux quand le pays hôte est derrière vous », a-t-il ajouté.