Le football maghrébin, déjà dominant sur la scène continentale au niveau des clubs, confirme également sa force au sein des sélections nationales.
Les qualifications pour la Coupe du monde 2026 en offrent une illustration parfaite : sur les neuf places africaines attribuées directement, quatre ont déjà été assurées par des nations du Nord du continent — la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte. Ces équipes ont décroché leur billet avant même la dernière journée des éliminatoires.
Cette suprématie ne date pas d’hier. L’histoire du football africain est étroitement liée à ces nations pionnières. En 1934, l’Égypte fut la première équipe africaine à participer à une phase finale de Coupe du monde. Trente-six ans plus tard, au Mondial 1970 au Mexique, le Maroc devenait la première sélection africaine à marquer un point dans la compétition. En 1978, en Argentine, la Tunisie offrait à l’Afrique sa toute première victoire en phase finale.
Si le Cameroun a marqué l’histoire en 1990 en devenant le premier pays africain à atteindre les quarts de finale, le Maroc a franchi un nouveau cap en atteignant les demi-finales lors du Mondial 2022 au Qatar, un exploit inédit pour le continent.
[totalpoll id= »812288″]Ces succès ne sont pas le fruit du hasard. Ils reflètent les investissements massifs réalisés par les pays du Maghreb dans le développement du football, notamment à travers les infrastructures, la formation et la professionnalisation des clubs. Aujourd’hui, plusieurs sélections africaines choisissent d’ailleurs de disputer leurs matchs à domicile sur les terrains marocains, témoignant de l’avance technologique et logistique du royaume dans le domaine sportif.
Dans cette dynamique, le Maroc s’affirme naturellement comme une destination privilégiée pour l’organisation de grandes compétitions. Co-organisateur de la Coupe du monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, le royaume accueille régulièrement des tournois africains de jeunes et de football féminin.
La qualification simultanée du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie et de l’Égypte pour la Coupe du monde 2026 consacre ainsi non seulement la suprématie du football maghrébin, mais aussi le succès d’un modèle basé sur la vision, la rigueur et l’investissement durable.
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