Robert Pires, la légende d’Arsenal et de l’Equipe de France, a fait des confessions à BeIN Sport sur la Coupe du monde de Zinedine Zidane en 1998. Le consultant chez Canal+ a d’abord dévoilé une facette de Zizou moins connu de la toile, avant de faire un terrible aveu sur ce premier sacre de la France dans la compétition.
«Ce qu’il faut savoir, c’est que Zizou, quand il est entre nous à Clairefontaine, est différent. Il n’est pas le même que ce que vous avez pu voir quand il était en interview ou encore de presse. Pas du tout.», a d’abord indiqué Robert Pires, avant de poursuivre : « il aimait chambrer, taquiner les uns les autres. Il (Zidane) avait surtout une très très bonne relation avec Christophe Dugarry et Vincent Candela. Donc tous les trois étaient souvent ensemble. En tout cas, tu pouvais parler avec lui sans problème. Il (Zidane) acceptait de se faire allumer, chambrer…»
L’aveu terrible de Robert Pirès sur le Mondial de Zidane en 98
Cependant, «sur le terrain, c’était un plus compliqué parce que techniquement, il (Zidane) était plus doué. Mais parfois c’était peut-être sur sa façon de s’habiller, où justement Duga le cherchait.», a ajouté Robert Pirès. Puis de laisser une déclaration qui, probablement, fera jaser. D’où la phrase suivante : «Je ne sais pas si je vais me faire des amis», prévient-il. «Mais Zizou, pendant la Coupe du Monde (1998), n’a pas été le meilleur», a avoué Pires, avant de s’expliquer : «parce que quand tu regarde sa coupe du monde, elle est très moyenne. Mais il a été exceptionnel le jour de finale (contre le Brésil). Mais pour moi, le plus important dans le jeu et dans l’entre jeu, c’était Youri Djorkaeff»
Robert Pires a enfin expliqué pourquoi les performances de Djorkaeff n’ont pas été assez mises en lumière. «Youri n’a pas de chance parce qu’il était dans l’ombre de Zidane. Parce que Zizou a été le meilleur pendant la finale. Ainsi, il a éclipsé tout ce qui a été fait avant. Mais c’est aussi la marque des grands joueurs. Ce sont que les grands joueurs qui apparaissent quand il faut. Nous on était là on bataillait, pendant que lui se disait (Zidane) : ‘les gars faites ce que vous voulais, mais le 12 juillet (le jour de la finale) je serais là’», a ainsi conclu l’ancien numéro 7 des Bleus dans les colonnes de BeIN Sport.
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