Ce dimanche au stade de Lusail à Doha, l’Argentine a disposé de la France et a remporté une troisième trophée de Coupe du Monde au terme d’une rencontre complètement dingue (3-3 3 tab à 2).
Alors que les deux équipes s’étaient séparées sur un résultat 2-2 au terme des 90 minutes de temps de jeu réglementaires, l’Albiceleste a repris l’avantage grâce à Lionel Messi dans les prolongations. Un but qui n’aurait pas dû être accordé. Pourquoi ? En raison de l’intrusion des remplaçants argentins qui, après la frappe de Lautaro Martinez et avant que Messi n’envoie le ballon au fond, étaient déjà rentrés sur la pelouse.
Or, l’alinéa 9 de la loi 3 du règlement du football prévoit que si « l’arbitre se rend compte avant la reprise du jeu qu’une personne supplémentaire était sur le terrain au moment où le but a été marqué, l’arbitre doit refuser le but si la personne supplémentaire était soit un joueur, un remplaçant, un joueur remplacé, un joueur exclu ou un officiel de l’équipe qui a marqué le but ». Le règlement prévoit dans ce cas que « le jeu doit reprendre par un coup franc direct à l’endroit où se trouvait la personne supplémentaire ». Mais le corps arbitral n’a pas vu l’entorse au règlement ou peut-être décidé que cette joie énorme des Argentins était surtout dans l’esprit du jeu et ne méritait pas que l’on s’y attarde.
Un but de la Pulga qui n’aurait pas dû être accordé et un penalty généreux en première période, les Bleus peuvent avoir du regret.
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