Luciano Spalletti a exprimé son amertume après l’élimination de l’Italie en huitièmes de finale de l’Euro 2024 face à la Suisse (0-2). Après la débâcle, la Fédération Italienne de Football a pris les choses en main et a tranché pour l’avenir du sélectionneur.
Les Italiens ont la gueule de bois ce dimanche. Après le revers de leur sélection nationale contre la Nati suisse en huitième de finale de l’Euro 2024 ce samedi, Spalletti a clairement indiqué qu’il ne comptait pas démissionner et qu’il était déterminé à continuer à travailler pour améliorer l’équipe. Lors de la conférence de presse, le nouveau patron de la Squadra Azzurra laissait entendre : « Non, je ne vais pas démissionner. Je repars d’Allemagne avec la certitude que je dois changer quelque chose, mais je ne pense pas que ce soit un résultat aussi scandaleux qu’il apparaît. Il y a la possibilité de construire quelque chose, mais cela prend un peu plus de temps. »
Soulignant le manque de temps dont il a disposé pour préparer son équipe, comparant sa situation à celle de ses prédécesseurs qui avaient eu plus de matchs pour établir leur stratégie, Luciano Spalletti a rajouté : « Je n’en avais pas beaucoup, si l’on regarde mes prédécesseurs, presque tous avaient eu plus de matchs aux commandes de la sélection que moi. Quelques matchs supplémentaires avant l’Euro auraient pu m’aider. En termes de responsabilité, qui incombe toujours au coach, j’ai fait mes choix. » Il reconnaît que des ajustements sont nécessaires mais reste confiant dans la possibilité de construire une équipe compétitive.
L’Italie scelle les choses ce dimanche
Après la sortie très claire du sélectionneur italien, la Fédération a confirmé qu’il n’y aurait pas de licenciement à cause de l’élimination amère contre la Suisse. En conférence de presse, le patron de la Fédération Italienne confirme Luciano Spalletti à son poste jusqu’en 2026, soit jusqu’à la prochaine Coupe du Monde.
«Il est impensable de résoudre des problèmes en abandonnant un projet qui, dès le départ, était un projet de trois ans. On ne peut pas envisager d’abandonner un projet après seulement huit ou neuf mois. Il faut changer quelque chose, il faut revoir l’approche. Il y aura des réflexions profondes, hier soir nous avons commencé à en discuter avec Spalletti. Nous devons tous grandir», a confirmé Gabriele Gravina devant la presse.
Aujourd’hui, il n’y a plus de doute sur l’avenir du successeur de Roberto Mancini. Amené pour rajeunir la Nazionale et lui donner un nouveau souffle, l’ancien coach de Naples va avoir le temps pour asseoir ses idées. Son style de jeu restrictif et ses choix tactiques discutables ont suscité des critiques. De toutes les façons, la Nazionale doit tirer les leçons de la douloureuse expérience de l’Euro 2024. Ensemble avec la Fédération, le sélectionneur doit tout faire pour mettre en place une stratégie ambitieuse afin que l’Italie retrouve sa place parmi les grandes nations du football européen.
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