Samuel Eto’o, Yaya Touré et André Ayew font partie des figures majeures du football africain. Mais lorsqu’il s’agit de désigner le plus grand, le Ghanéen n’hésite pas une seconde.
Dans une interview sans langue de bois, André Ayew tranche : « Mes vrais joueurs, c’est Samuel Eto’o et Yaya Touré. C’est du lourd », déclare-t-il. Mais au moment de faire un choix, un seul nom s’impose à lui : Samuel Eto’o.
Pour Ayew, l’ancien buteur des Lions Indomptables incarne l’excellence. « Il y a un match à gagner, tu sais que Samuel va régler le problème », affirme-t-il avec conviction. Une phrase qui en dit long. Eto’o, c’est le joueur des grandes occasions, celui qui répond toujours présent quand la pression est à son comble.
Son palmarès impressionne : trois Ligues des champions avec Barcelone et l’Inter Milan, deux Coupes d’Afrique des Nations, quatre Ballons d’Or africains. Et surtout, des buts décisifs dans les moments clés. Peu d’Africains peuvent se targuer d’un tel héritage.
En face, Yaya Touré reste une référence incontournable. Milieu complet, élégant et puissant, il a marqué de son empreinte Manchester City et la Côte d’Ivoire, avec une CAN remportée en 2015 et également quatre titres de Joueur Africain de l’Année. Sa vision, sa régularité et son influence sur le jeu en font une légende du continent.
Mais aux yeux d’André Ayew, Eto’o est au-dessus. Plus fort encore : il le place juste derrière Abedi Pelé, son propre père. Un geste symbolique, lourd de sens. Un hommage à la grandeur d’Eto’o, perçu comme le plus grand après l’icône familiale.
Ce positionnement relance un débat passionné : qui est le plus grand joueur africain de tous les temps ? Drogba, Weah, Yaya, Abedi, Eto’o… les noms reviennent sans cesse. Mais quand un joueur du calibre d’André Ayew parle, ses mots résonnent.
Pour lui, Eto’o n’est pas qu’un monument. C’est le patron. Le plus grand.
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