La carrière de Lamine Yamal s’accélère à une vitesse vertigineuse.
À seulement 18 ans, le jeune ailier du FC Barcelone a déjà tout gagné : l’Euro 2024 avec l’Espagne, la Liga, la Coupe du Roi et la Supercoupe d’Espagne en 2025 avec le club catalan, ainsi que le Trophée Kopa, qu’il a remporté deux années consécutives. Sa progression fulgurante l’a même placé tout près du Ballon d’Or, finalement attribué à Ousmane Dembélé.

Si cette trajectoire impressionne, Emmanuel Petit, champion du monde 1998, exprime ses inquiétudes concernant la santé mentale du prodige blaugrana. « Est-ce que je m’inquiète pour Lamine Yamal ? Oui, sans aucun doute », confie-t-il à OLBG.com avant le match Barça-PSG en Ligue des champions. « C’est un joueur incroyablement talentueux, encore très jeune. Ce qu’il accomplit sur le terrain avec l’un des plus grands clubs du monde est tout simplement incroyable. »
Petit met en garde contre le rythme effréné auquel Yamal est confronté. « Cela me rappelle d’autres jeunes joueurs très talentueux qui, à force de jouer tous les trois jours, ont fini par craquer sous la pression et ont disparu l’année suivante. Cela peut être dû à des blessures, mais il est difficile de supporter cette pression en permanence. »
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Pour l’instant, la pression ne semble pas affecter le jeune Espagnol, mais sur le plan physique, quelques signes d’usure apparaissent, notamment avec sa récente blessure au pubis. « Ils n’ont pas joué pendant la Coupe du monde des clubs, il a donc eu le temps de se reposer physiquement et mentalement, mais il doit rester très prudent », ajoute Petit. « La manière dont Barcelone gère son effectif est bonne : le club continue de gagner sans lui, ce qui lui permet de récupérer et de revenir plus fort. »
L’ancien milieu de terrain d’Arsenal et du Barça cite les exemples de Cole Palmer à Chelsea et Phil Foden à Manchester City pour rappeler que rester au sommet de son art sur le long terme est un défi immense. « On ne peut pas rester au plus haut niveau pendant 12, 13 ou 14 ans, à moins d’être le prochain Cristiano Ronaldo, une véritable machine. Il n’y a qu’un seul Ronaldo, et atteindre ces objectifs chaque saison est extrêmement difficile », conclut-il.
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