Le Roi Pelé, considéré par certains comme le meilleur footballeur de l’histoire, est décédé hier jeudi à l’hôpital de Sao Paulo. Pourtant, Pelé a réussi à « décrocher » ce titre de GOAT aux yeux des observateurs sans jamais jouer en Europe durant sa carrière.
En effet, de ses débuts en 1956 à sa retraite en 1977, le Roi n’a quasiment joué qu’au Brésil, hors en 1975, lorsqu’il est sorti de sa retraite pour signer aux États-Unis, au New York Cosmos. Pourtant, toutes les grandes équipes européennes le voulait. Mais à l’époque voir des étrangers en Europe n’était pas si fréquent. Et en plus, le Brésil avait une ligue très forte et Pelé considèrait qu’il ne lui fallait pas quitter sa terre natale pour s’épanouir ailleurs.
« Beaucoup des meilleures équipes d’Europe, dont l’AC Milan et le Real Madrid, m’ont fait des propositions au fil des ans, mais la presse est devenue folle et je n’ai jamais pensé à jouer sérieusement en dehors du Brésil », a-t-il affirmé dans un livre sorti en 2014, avouant privilégié son confort avant tout. « J’avais mes raisons : dans quelques mots, j’aimais le riz avec des haricots que ma mère faisait, je me sentais à l’aise et heureux dans mon pays. Ma mère et mon père vivaient à quelques mètres de notre maison, la température était toujours de 25 degrés et la plage était super. »
Également, il y a son club, Santos, qui fixait un prix que personne ne pouvait payer pour faire rester Pelé. Et pour terminer, il y avait à l’époque une pression sociale et politique énorme pour que Pelé ne quitte jamais le Brésil. Le gouvernement de l’époque a même failli faire de lui un patrimoine national pour l’empêcher de quitter le pays avant de changer d’avis puisque ceci n’était valable que sur les monuments et non les personnes.
[totalpoll id= »794558″]Quand il a signé aux États-Unis, c’était après sa retraite et alors qu’il était endetté.
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