Ballon d’Or : Deschamps calme le jeu autour de Dembélé, loin de l’euphorie du PSG
Si le Paris Saint-Germain savoure encore son sacre en Ligue des champions, Didier Deschamps, lui, garde la tête froide. Interrogé après la victoire des Parisiens contre l’Inter, le sélectionneur de l’équipe de France refuse de s’emballer autour d’Ousmane Dembélé, malgré l’engouement suscité par ses performances. Pour lui, le Ballon d’Or 2025 est encore loin d’être joué.

Deschamps, à contre-courant du PSG
Luis Enrique et Nasser Al-Khelaïfi n’ont pas tardé à vanter les mérites de Dembélé, qu’ils aimeraient voir soulever le Ballon d’Or. Mais Didier Deschamps, fidèle à son tempérament mesuré, n’a pas suivi cette voie. Dans un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport, il a rappelé que la saison n’est pas encore terminée et que le verdict final ne lui appartient pas.
« Gagner la Ligue des champions, c’est très bien. Mais ce sont les journalistes qui votent, et tout n’est pas encore joué », a-t-il confié, rappelant au passage qu’il quittera son poste après le Mondial 2026.
Un favori ? Pas encore pour Deschamps
À ses yeux, aucun joueur ne se détache véritablement pour l’instant. Même Kylian Mbappé, pourtant auteur d’une saison exceptionnelle avec le Real Madrid sur le plan personnel, ne semble pas dominer les débats. Le capitaine des Bleus paye probablement l’absence de trophée européen cette année.
« Aujourd’hui, il est difficile de dégager un trio de favoris. Il y a Mbappé, Soulier d’Or et meilleur buteur de la Liga, mais aussi Lamine Yamal qui a réalisé une grande saison… Et pourquoi pas Lewandowski ou Raphinha ? », a-t-il ajouté.

Dembélé, Mbappé, Yamal… statu quo chez les Bleus
Le sélectionneur tricolore entretient ainsi un certain flou, sans doute aussi pour ne froisser personne à quelques semaines du Final Four de la Ligue des Nations. Dembélé, Mbappé ou encore Yamal restent des prétendants crédibles, mais aucun ne semble sortir du lot pour le moment.
Verdict attendu le 22 septembre
Le nom du Ballon d’Or 2025 sera dévoilé à Paris le 22 septembre. Comme chaque année, les critères retenus seront les statistiques individuelles, les titres remportés, et le comportement général du joueur. En attendant, le débat ne fait que commencer, et Deschamps devra, une fois encore, jouer les équilibristes.
Répondre à Junior Annuler la réponse