Ligue des champions : Nabil Djellit séduit par le Barça de Lamine Yamal, malgré la solidité de l’Inter
Le match aller des demi-finales de la Ligue des champions a tenu toutes ses promesses. Six buts, un scénario renversant, et un score spectaculaire : 3-3 entre le FC Barcelone et l’Inter Milan. Un choc qui a impressionné, à commencer par le journaliste Nabil Djellit, partagé entre lucidité et émotion.

« Je pensais que l’Inter pouvait sortir le Barça. Je le pense toujours. Mais franchement, pour le football, pour Lamine Yamal, je préfère voir ce Barça en finale tous les jours de la semaine », a-t-il confié après la rencontre.
Ces mots résument l’ambivalence d’un observateur conquis par le spectacle catalan. Car si l’Inter a affiché ses qualités habituelles — solidité, réalisme, maîtrise —, le Barça a proposé autre chose : de l’audace, du panache, et surtout, un vent de fraîcheur incarné par un adolescent hors normes.
À 16 ans seulement, Lamine Yamal continue de stupéfier l’Europe. Percutant, créatif, décisif : le jeune ailier n’est plus une simple promesse, mais bien un acteur majeur du collectif blaugrana. Face à l’Inter, il a pris ses responsabilités avec une maturité bluffante, pesant constamment sur la défense italienne.
Djellit ne minimise pas la force de frappe des Nerazzurri. Il sait que l’Inter reste une équipe taillée pour ce type de rendez-vous, capable de faire dérailler n’importe quel adversaire. Mais face à ce Barça en pleine ascension, difficile de ne pas se laisser emporter.
Car au-delà du résultat, c’est une émotion qui se dégage de cette équipe catalane. Une jeunesse qui ose, un jeu qui respire. Depuis le début de la saison, les hommes de Xavi montent en régime, et Yamal incarne ce renouveau avec éclat.
Le journaliste assume son inclination : il veut voir ce Barça-là aller jusqu’au bout. Pas seulement pour les statistiques, mais pour ce qu’il représente : le plaisir du jeu, l’inspiration, la beauté du football.
Le match retour s’annonce palpitant. Rien n’est joué. Mais une chose est certaine : pour Nabil Djellit, ce Barça emmené par Lamine Yamal mérite de rêver en grand — parce qu’il donne envie d’aimer le football.
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