Malgré la dernière défaite contre Southampton le week-end dernier, Chelsea a décidé de ne pas limoger Graham Potter, pour cinq raisons internes.
Potter n’aurait jamais pu s’attendre à se retrouver dans la situation dans laquelle il se trouve lorsqu’il a décidé de quitter Brighton pour l’ouest de Londres en septembre dernier.
Malgré les sommes considérables dépensées par le club, dont le transfert d’Enzo Fernandez, un record britannique, le club se retrouve à 11 points du top 4 et à seulement 11 points de la zone de relégation.
Le manager se voit toujours en train de regarder son ancienne équipe, qui est quatre points et trois places au-dessus de lui, il n’est pas étonnant que certains appellent à son licenciement.
[totalpoll id= »794558″]L’homme de 47 ans a même été décrit par certains comme le « pire manager » que le club ait jamais eu, ce qui semble assez dur pour lui.
Certains souhaitent le voir passer plus de temps sur la sellette et il semble que la hiérarchie du club, y compris le propriétaire Todd Boehly, soit du même avis.
Selon le Telegraph, il y a cinq raisons qui le maintiennent à son poste, dont aucune n’est liée aux résultats, étonnamment.
Tout d’abord, le travail en coulisses, avec des affirmations selon lesquelles sa décision de ne pas titulariser certains joueurs contre Southampton avait pour but de les garder en forme et de sacrifier ses chances de faire jouer une équipe plus forte afin de s’occuper des joueurs a été vue d’un bon œil.
On avait reproché à Potter de ne pas se mettre assez en colère et d’être « trop gentil », mais le club estime que ce n’est pas le cas.
De plus, ils apprécient le fait qu’il ne s’emporte pas contre les joueurs et ne les critique pas publiquement, même pendant la période récente où ils n’ont gagné aucun de leurs cinq derniers matchs.
Ils apprécient également le fait que le manager ait fait preuve de « courage » en décidant de quitter Brighton en cours de saison pour prendre la direction de Stamford Bridge.
Marcelo Bielsa a refusé de faire la même chose pour Everton récemment, et l’ancien manager de Leeds United n’a pas eu à quitter un emploi sûr, contrairement à Potter. Le club souhaiterait lui donner une pré-saison pour qu’il puisse vraiment faire passer ses idées.
Boehly aurait accepté qu’il y ait des difficultés lors de sa première saison, l’effectif n’étant pas forcément adapté au style de Potter.
Les recrues de janvier sont plus à l’avantage du manager, mais il doit maintenant les intégrer, avec ceux qui étaient déjà là, dans un effectif trop grand.
Enfin, les membres du club pensent qu’ils devraient laisser plus de temps au manager en raison de l’exemple que leur a montré Pep Guardiola à Manchester City.
L’ancien entraîneur du FC Barcelone n’a pas réussi à remporter le moindre trophée lors de sa première saison à l’Etihad, et le nouveau propriétaire ne pense pas que changer de manager tous les six mois aidera à obtenir le succès.
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