Après avoir marqué l’histoire d’Arsenal, Thierry Henry décide de rejoindre le FC Barcelone à l’été 2007, avec un objectif en tête : remporter enfin cette Ligue des Champions qui lui manque tant.
En Catalogne, il fait la connaissance de Lionel Messi, un jeune joueur destiné à devenir l’un des meilleurs de tous les temps. Leur première rencontre, inattendue, restera mémorable.
La saison 2008-2009 du Barça est entrée dans la légende. C’est la première fois qu’un club espagnol réalise un triplé historique en remportant la Liga, la Coupe du Roi et la Ligue des Champions. L’équipe impressionnait, avec une attaque de feu composée de Lionel Messi, Samuel Eto’o et Thierry Henry, un trio redouté par toutes les défenses adverses.
Si le parcours de Thierry Henry au Barça n’a pas toujours été simple, en partie en raison de problèmes de positionnement, il se dit aujourd’hui heureux d’avoir partagé le terrain avec Messi. À cette époque, l’Argentin n’avait pas encore le statut de légende vivante qu’on lui connaît, tandis qu’Henry était au sommet de sa carrière. Leur première rencontre, racontée par Messi, témoigne d’une certaine admiration teintée de timidité.
Messi lui-même a évoqué ce moment marquant : « La première fois qu’il est entré dans le vestiaire, je n’osais même pas le regarder. Je savais pourquoi il avait tant accompli en Angleterre. J’avais une certaine image de lui, et soudain, il était là, dans la même équipe que moi… Ce que je ressens pour Titi ? C’est une forme d’admiration. »
Sous le charme du Français, Messi va même plus loin, décrivant Henry comme un attaquant quasi-parfait : « Il a cette capacité à terminer un mouvement… Il fait paraître les choses si faciles, si naturelles. Sa carrière, ses dribbles, sa finition… Tout est fluide. »
L’admiration est mutuelle. Dans un podcast animé par Rio Ferdinand, Henry a partagé une anecdote d’entraînement qui l’a marqué : « J’ai joué avec de grands joueurs, mais je n’ai jamais vu ça. Parfois, les entraîneurs ne sifflent pas les fautes pendant l’entraînement. Ce jour-là, Leo réagit : “Comment ça, pas faute ?” Nous jouions un 7 contre 7, et il s’est dirigé vers le gardien pour récupérer le ballon. Il a ensuite dribblé Yaya Touré, Busquets, Puyol et Rafa Márquez avant de marquer. C’était comme si nous n’étions pas là. Là, j’ai compris que Messi avait quelque chose de plus. »
Thierry Henry et Lionel Messi, deux artistes du ballon rond, ont développé une belle complicité sur le terrain comme en dehors. Encore aujourd’hui, le Français ne cache pas qu’il considère Messi comme le plus grand joueur de l’histoire, une opinion partagée par des millions de fans à travers le monde.
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