L’éviction de Gianluigi Donnarumma du groupe parisien pour la Supercoupe d’Europe a provoqué une vive réaction du gardien italien, poussant Luis Enrique à assumer publiquement la responsabilité de ce choix.

« Donnarumma est l’un des meilleurs gardiens au monde, sans aucun doute, et encore meilleur en tant qu’homme », a d’abord déclaré l’entraîneur espagnol, avant d’ajouter :

« Mais c’est la réalité du haut niveau. Je suis entièrement responsable de cette décision difficile. »
Une explication qui, à coup sûr, ne suffira pas à calmer la frustration du portier transalpin.

Selon son entourage, Gigio vit cette mise à l’écart comme une véritable trahison. Après une saison 2024-2025 exceptionnelle, ponctuée par un rôle clé dans le sacre du PSG en Ligue des champions, ses proches dénoncent un traitement injuste.

À Paris, pourtant, les sentiments ne pèsent pas lourd. Luis Enrique semble déterminé à tourner la page Donnarumma, misant désormais sur le jeune et prometteur Lucas Chevalier. Le président Nasser Al-Khelaïfi a même décidé de couper court à toute discussion de prolongation de contrat, signifiant ainsi au gardien qu’il quittera le club à l’expiration de son bail en 2026.

Face à cette situation, Donnarumma a publié une lettre émouvante sur Instagram, adressée aux supporters parisiens :

« Aux supporters parisiens,

Depuis mon arrivée, j’ai tout donné, sur le terrain comme en dehors, pour gagner ma place et défendre les couleurs du Paris Saint-Germain.

Malheureusement, quelqu’un a décidé que je ne pouvais plus faire partie du groupe et contribuer aux succès de l’équipe. Je suis profondément déçu et découragé.

J’espère pouvoir croiser une dernière fois le regard des supporters du Parc des Princes et leur dire adieu comme il se doit. Si ce moment n’arrive pas, sachez que votre soutien et votre affection m’ont beaucoup marqué et que je ne les oublierai jamais. Je garderai à jamais le souvenir de ces émotions, de ces nuits magiques et de vous, qui m’avez fait me sentir chez moi.

À mes coéquipiers, ma seconde famille, merci pour chaque bataille, chaque éclat de rire et chaque moment partagé. Vous resterez toujours mes frères. Jouer pour ce club et vivre dans cette ville a été un immense honneur.

Merci, Paris. »