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Marcelo 8é, Roberto Carlos 4é, Paul Breitner 2é… les 10 meilleurs arrières gauches de l’histoire

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Si l’on attend du défenseur latéral moderne qu’il représente une menace offensive et qu’il soit capable de freiner les attaquants adverses, il n’est en aucun cas un phénomène nouveau.

La plupart des hommes figurant sur cette liste évoluaient sur les côtés avant la naissance de Jordi Alba et Theo Hernandez.

Nous vous présentons ici nos 10 meilleurs latéraux gauches de tous les temps. Nous avons utilisé un certain nombre de réalisations pour quantifier nos classements, ainsi que la contribution globale d’un joueur au jeu dans l’histoire. Alors, qui fait partie de notre top 10 ?

Toutes les statistiques proviennent de www.transfermarkt.co.uk et sont correctes à la date de publication. Si vous avez aimé cet article, lisez aussi nos avis sur les meilleurs arrières et attaquants du monde actuellement et sur les meilleurs gardiens de tous les temps.

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Les 10 meilleurs défenseurs centraux de tous les temps, classés par ordre d’importance.
10) Ashley Cole
Pays : Angleterre

Clubs : Arsenal, Chelsea, AS Roma, LA Galaxy, Derby County

3 titres nationaux
1 titre en Ligue des Champions (Coupe d’Europe)
0 Championnat d’Europe
0 Coupe du monde
Ashley Cole est le seul Anglais à figurer sur cette liste, le grand Emlyn Hughes de Liverpool n’étant pas loin derrière. Il a remporté des titres nationaux avec Arsenal et Chelsea et a été sélectionné plus de 100 fois en équipe nationale. Selon la légende des Spurs, Jimmy Greaves, « il est le meilleur arrière anglais que j’ai jamais vu et a été le meilleur arrière gauche du monde pendant plusieurs années – exceptionnel en défense et en attaque ».

9) Bixente Lizarazu
Pays : France

Clubs : Girondins de Bordeaux, Athletic Bilbao, Bayern Munich, Marseille

6 titres nationaux
1 titre en Ligue des champions (Coupe d’Europe)
1 championnat d’Europe
1 Coupe du monde
Du haut de son mètre soixante, Bixente Lizarazu est un Français qui a régné sur l’Allemagne pendant neuf saisons avec le Bayern Munich, remportant six fois la Bundesliga et la Ligue des champions en 2000/01. Une boule d’énergie pétillante sur le côté gauche, Lizarazu était rarement hors de position et s’il l’était, sa vitesse de rattrapage le sortait généralement du pétrin. Pièce maîtresse de l’équipe de France, le basque a remporté la Coupe du monde en 1998 et l’Euro 2000 en Belgique/Hollande.

8) Marcelo
Pays : Brésil

Clubs : Fluminense, Real Madrid

5 titres nationaux
4 titres en Ligue des champions (Coupe d’Europe)
0 Coupe du monde
Avec 22 trophées, dont quatre Ligues des champions, remportés lors de son passage au Real Madrid, Marcelo est sans doute le joueur le plus décoré de cette liste (il a également remporté le bronze olympique (2008) et l’argent (2012) pour le Brésil). Il est aussi probablement le plus amusant à regarder avec sa ruse, sa vitesse et sa capacité à battre les joueurs en dribble. Les prouesses offensives du Brésilien d’1m80 lui ont permis d’inscrire 41 buts et de délivrer 101 passes décisives dans toutes les compétitions.

7) Antonio Cabrini
Pays : Italie

Clubs : Cremonese, Atalanta, Juventus, Bologne

6 titres nationaux
1 titre en Ligue des Champions (Coupe d’Europe)
0 Championnat d’Europe
1 Coupe du monde
Antonio Cabrini, l’un des rares joueurs à avoir remporté toutes les compétitions de clubs de l’UEFA, est passé de l’aile gauche à l’arrière gauche pendant sa carrière de jeune. Ce changement s’est avéré fructueux, puisqu’il est devenu un joueur offensif puissant doté d’un excellent sens du but. À la Juventus et en Italie, il faisait partie d’une unité dominante comprenant le légendaire gardien Dino Zoff, Claudio Gentile et Gaetano Scirea et a contribué à la victoire des Azzuri à la Coupe du monde de 1982.

6) Nilton Santos
Pays : Brésil

Clubs : Botafogo

0 titre national
0 Ligue des champions (Coupe d’Europe)
1 Copa America
2 Coupes du monde
Double vainqueur de la Coupe du monde, Nilton Santos aurait excellé dans le jeu d’aujourd’hui et aurait trouvé sa place dans la génération actuelle de défenseurs latéraux. Il suffit de demander à l’homme lui-même : « Je n’ai jamais envié l’argent aux joueurs d’aujourd’hui, mais la liberté dont ils disposent pour aller de l’avant. » Son rôle au sein des équipes brésiliennes des années 1950 était de nature défensive, d’ailleurs, son but en dribble contre l’Autriche lors de la Coupe du monde 1958 (son quatrième sur cinq participations à la Coupe du monde) lui valut une remontrance du manager Vicente Feola pour s’être aventuré trop loin vers l’avant.

5) Giacinto Facchetti
Pays : Italie

Clubs : Inter Milan

4 titres nationaux
2 Ligues des champions (Coupe d’Europe)
1 championnat d’Europe
0 Coupe du monde

Sans surprise, pour un joueur qui a commencé sa carrière à l’avant, Giacinto Facchetti avait l’œil pour un but (et une passe). Peut-être plus inhabituel, il s’est forgé un roc défensif sur la gauche de l’équipe d’Helenio Herrera. En 1963, il a marqué quatre buts et l’Inter n’en a concédé que 20 en 38 matches, ce qui lui a permis de remporter son premier titre en neuf ans. Deux saisons plus tard, il trouvait le chemin des filets à 12 reprises et son équipe était à nouveau en tête de la Serie A.

4) Roberto Carlos
Pays : Brésil

Clubs : Uniao Sao Joao, Palmeiras, Inter Milan, Real Madrid, Fenerbahçe, Corinthians, Anzhi Makhachkala, Delhi Dynamos

6 titres nationaux
3 titres en Ligue des champions (Coupe d’Europe)
2 Copa Americas
1 Coupe du monde
Doté d’une vitesse exceptionnelle, Roberto Carlos était également doté, comme le dirait Alan Partridge, d’un « moteur de traction pour pied gauche » (exemple : contre la France au Tournoi de 1997). Le Brésilien était le prototype des arrière latéraux à vocation offensive d’aujourd’hui, comme Luke Shaw, Andy Robertson et Alphonso Davies. Carlos a remporté la Coupe du monde en 2002 et a terminé deuxième au Ballon d’Or la même année, derrière son coéquipier du Real Madrid et du Brésil, Ronaldo.

3) Ruud Krol
Pays : Pays-Bas

Clubs : Ajax, Vancouver Whitecaps, Naples, AS Cannes

6 titres nationaux
3 Ligues des champions (Coupe d’Europe)
0 Championnat d’Europe
0 Coupe du monde
Conformément à l’ère du « football total » de l’Ajax, Ruud Krol pouvait jouer sur toute la ligne arrière ainsi qu’au milieu de terrain. Capable de passer des deux pieds et grand lecteur du jeu, il est passé du poste d’arrière gauche de la Hollande en 1974 à celui de balayeur lors de la Coupe du monde 1978. Krol a remporté six titres d’Eredivisie et trois Coupes d’Europe avec l’Ajax et a terminé troisième au vote du Ballon d’Or en 1979.

2) Paul Breitner
Pays : Allemagne

Clubs : Bayern Munich, Real Madrid, Eintracht Branschweig

7 titres nationaux
1 Ligue des champions (Coupe d’Europe)
1 championnat d’Europe
1 Coupe du monde
Johann Cruyff et l’équipe néerlandaise de « football total » des années 70 ont franchi les phases de groupes de la Coupe du monde 1974 avec la plupart des gens s’attendant à ce qu’ils soulèvent le trophée Jules Rimet. Au lieu de cela, ils se heurtent à Paul Breitner, Berti Vogts et Franz Beckenbauer de la défense ouest-allemande qui les neutralisent, enfin, totalement. Breitner est l’arrière gauche afro-sportif qui égalise sur penalty à l’Olympiastadion et permet aux Allemands de gagner 2-1. Il trouvera le chemin des filets en finale alors que la Mannschaft s’incline face à l’Italie huit ans plus tard, ce qui le place dans l’élite des joueurs ayant marqué dans plus d’une finale de Coupe du monde, à l’instar de Pelé, Vavá et Zinedine Zidane.

1) Paolo Maldini
Pays : Italie

Clubs : AC Milan

7 titres nationaux
5 Ligues des champions (Coupe d’Europe)
0 Championnat d’Europe
0 Coupe du monde
Il Capitano a excellé partout où il est passé au cours de ses 25 saisons en Serie A, toutes avec l’AC Milan, terminant sa carrière avec 647 apparitions. Cette marque est restée en vigueur jusqu’en 2020, date à laquelle elle a été battue par Gianluigi Buffon. Il a fait en sorte que la défense de l’Italie paraisse sans effort pendant quatre Coupes du monde et trois Euros entre 1988 et 2002. À l’AC Milan, il a remporté cinq fois la Ligue des champions et nul autre que Zlatan l’a qualifié de « meilleur et plus coriace défenseur que j’ai jamais affronté ».

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