Dimanche dernier, Alvaro Morata a connu une soirée difficile lors de la finale de la Ligue des nations entre l’Espagne et le Portugal (2-2, 5-3 aux tirs au but). Entré en jeu à la 111e minute, l’attaquant de Galatasaray a vu son penalty repoussé, scellant la défaite de la Roja. Une erreur qui lui a valu une vague de critiques violentes, allant jusqu’aux menaces de mort.
Alice Campello, son épouse, a partagé sur Instagram des messages de haine reçus par le couple, accompagnés du commentaire : « On se rend compte qu’on parle d’un match de football… ». Une situation malheureusement familière pour Morata, déjà ciblé en 2021 après son raté en demi-finale de l’Euro contre l’Italie.
Profondément affecté, le capitaine espagnol a laissé transparaître son désarroi en évoquant une possible retraite internationale : « J’avais envie de pleurer. Mes enfants étaient dans les tribunes, et dans la vie, il faut apprendre. Bien sûr, il est possible que je ne sois pas là en septembre. »
Quatre ans après les mêmes déchaînements, les auteurs de ces menaces restent impunis. Une répétition toxique qui pousse Morata à reconsidérer son avenir en sélection.
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