Federico Valverde souligne les différences entre Ancelotti et Xabi Alonso après la victoire du Real Madrid face à Pachuca
Selon Federico Valverde, les exigences tactiques de Xabi Alonso dépassent largement celles de Carlo Ancelotti. « La façon de jouer est différente », a-t-il expliqué. « Xabi ne veut pas que les milieux descendent trop bas pour récupérer le ballon. Il nous demande de nous positionner entre les lignes pour mieux pivoter et attaquer. Il privilégie aussi un contrôle plus marqué du jeu. »
Une approche claire : Alonso exige que ses joueurs restent haut pour perturber la relance adverse. Cela permet au Real Madrid de récupérer le ballon dans le camp opposé et d’exercer une pression constante. Cependant, ce système comporte un risque : en montant si haut, la défense madrilène laisse des espaces dans son dos, une vulnérabilité exploitée par des attaquants rapides comme Raphinha, Dembélé ou Nico Williams.
Lors de ce match de la Coupe du Monde des Clubs, Pachuca a d’ailleurs profité de cette faille dès la 6ᵉ minute, obligeant Raúl Asensio à commettre une faute grossière pour éviter un but. Expulsé, le jeune défenseur a contraint son équipe à jouer à dix pendant plus de 80 minutes. Malgré cela, le Real Madrid a finalement remporté la rencontre 3-1, en partie grâce à l’écart de niveau avec l’adversaire.
Une transition progressive vers le style Alonso
Les joueurs semblent peu à peu adhérer à la philosophie du nouvel entraîneur, marquant une rupture avec les méthodes d’Ancelotti. Après le match nul contre Al-Hilal, Thibaut Courtois avait d’ailleurs critiqué les vieux réflexes de l’ère Carlo : « On a toujours les automatismes d’Ancelotti, et ça ne se change pas en quatre jours. »
Ancelotti, adepte de la « calinothérapie » – un système basé sur la liberté des joueurs –, avait vu son approche montrer des limites lors de sa dernière saison au club. Aujourd’hui, malgré quelques ajustements nécessaires, le Real Madrid amorce sa mue. « Petit à petit, nous répondons aux demandes du coach. L’équipe est très soudée », a assuré Valverde, confirmant une adaptation en cours.
La victoire contre Pachuca, bien que perfectible, illustre cette transition : entre héritage et révolution tactique, le Real Madrid écrit une nouvelle page sous la direction de Xabi Alonso.
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