Xabi Alonso semble décidé à imposer sa marque de manière claire et directe dans le vestiaire du Real Madrid, quitte à bousculer certaines habitudes bien établies. Une approche radicale qui suscite déjà de nombreux commentaires en Espagne.
Dès le deuxième match de la saison à Oviedo, le nouvel entraîneur madrilène a opéré quatre changements majeurs dans le onze de départ par rapport à la rencontre inaugurale contre Osasuna. Carvajal, Rüdiger, Rodrygo et Mastantuono ont été titularisés, reléguant Alexander-Arnold, Militao, Vinícius et Brahim sur le banc. Le message était limpide : aucun joueur n’est intouchable.
Cette rotation marque un vrai tournant par rapport à l’époque d’Ancelotti, où certains cadres, comme Vinícius, bénéficiaient d’une place presque assurée même en cas de performances en baisse. Comme le souligne Marca, le Brésilien, surpris de débuter sur le banc, a su répondre de manière exemplaire en marquant un but et en délivrant une passe décisive après son entrée en jeu, illustrant parfaitement l’effet recherché par Alonso : stimuler la compétitivité et rappeler que chaque place se mérite.
Alonso ne se contente pas de gérer l’effort de ses joueurs ; il cherche aussi à raviver ceux qui se sentaient marginalisés. Rodrygo, par exemple, occupe désormais un rôle renouvelé qui pourrait influencer son avenir au club. Parallèlement, certains joueurs comme Dani Ceballos (courtisé par l’OM) ou Raúl Asencio voient la porte s’ouvrir indirectement. Même des titulaires réguliers comme Tchouaméni, Valverde ou Carreras ne sont jamais à l’abri d’une mise sur le banc afin de laisser d’autres joueurs s’exprimer.
Le message de l’entraîneur est clair : vigilance maximale et compétition pour chaque poste. Seuls Courtois dans les cages et Mbappé en attaque semblent avoir des places quasi assurées. Pour le reste, la rotation devient la norme plutôt que l’exception, un bouleversement destiné à élever le niveau collectif et à mettre en valeur la profondeur de l’effectif.
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