Le Real Madrid traverse une période délicate, marquée par une véritable onde de choc après sa lourde défaite face au FC Barcelone (5-2) en finale de la Supercoupe d’Espagne.
Cette humiliation, survenue en Arabie saoudite, a suscité un torrent de critiques envers l’équipe et son entraîneur, Carlo Ancelotti, qui se retrouve désormais sous pression avant le match de Coupe du Roi contre le Celta Vigo, prévu ce jeudi.
La prestation madrilène face au Barça a été qualifiée de désastre collectif et d’échec logique. Le naufrage défensif et l’incapacité à profiter d’une supériorité numérique ont mis en lumière de sérieuses failles dans l’organisation de l’équipe. Cette déroute a également provoqué des remous internes, certains joueurs exprimant des doutes sur les méthodes d’Ancelotti. Bien que la direction maintienne sa confiance envers le technicien italien, une nouvelle contre-performance pourrait fragiliser davantage sa position.
Pour redresser la barre, Ancelotti envisage un changement tactique majeur. Selon le journaliste Mario Cortegana, le coach prévoit d’abandonner le 4-3-3 au profit d’un 4-4-2 en losange, un système qui avait permis au Real Madrid de briller la saison passée, avec seulement deux défaites sur l’ensemble de l’exercice. Jude Bellingham occupera une position avancée derrière deux attaquants, tandis que l’équipe espère retrouver l’équilibre qui lui fait défaut depuis le début de la saison.
Ce réajustement tactique implique cependant des sacrifices. Parmi les trois attaquants habituels, Rodrygo Goes semble être le grand perdant. Bien que performant ces dernières semaines, y compris lors de la défaite contre Barcelone, l’international brésilien devra céder sa place dans le onze de départ. Kylian Mbappé, en pleine forme, et Vinícius Júnior, malgré une baisse de régime, conservent leur statut d’intouchables aux yeux d’Ancelotti. Cette mise à l’écart risque d’être difficile à digérer pour Rodrygo, mais le coach italien considère ce choix comme indispensable pour redresser la dynamique de son équipe.
Le match face au Celta s’annonce donc crucial, non seulement pour calmer la tempête autour du vestiaire madrilène, mais aussi pour permettre à Ancelotti de prouver que son approche reste adaptée aux ambitions du club.
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