Antonio Rüdiger, l’homme des moments décisifs pour le Real Madrid
Comme lors du choc face à Manchester City, Antonio Rüdiger s’est de nouveau illustré en assumant la lourde responsabilité du dernier tir au but, cette fois face à l’Atlético de Madrid en Ligue des Champions. L’Allemand n’a pas tremblé et a une nouvelle fois scellé le sort d’une rencontre capitale.
Moins emblématique que Sergio Ramos dans ce rôle, mais tout aussi décisif dans ses prises d’initiatives, Rüdiger est en train d’écrire sa propre histoire au Real Madrid. Déjà buteur sur penalty face à Manchester City la saison dernière, il a réitéré l’exploit contre l’Atlético cette saison. À cela s’ajoute une autre réalisation précieuse : un coup de tête puissant contre la Real Sociedad en Coupe du Roi, sur un corner parfaitement tiré par Arda Güler.
Autant d’actions qui forgent petit à petit sa légende dans la capitale espagnole.
Alors qu’Ancelotti avait laissé entendre qu’Endrick pourrait s’essayer à l’exercice du penalty lors de la séance face à l’Atlético, c’est bien Rüdiger qui a pris ses responsabilités. Dans un entretien accordé à la chaîne qatarie Alkass, le défenseur est revenu sur cet épisode, ainsi que sur la polémique entourant le penalty de Julián Álvarez.
« La plupart du temps, quand on glisse comme il l’a fait, le ballon touche le pied d’appui. Il est droitier, et le ballon touche son pied gauche. Je ne suis pas fan des débats sur les règlements. L’arbitre a consulté le VAR, il n’a pas validé le penalty, point. Je ne vois pas vraiment où est la polémique. »
Concernant Endrick, Rüdiger a expliqué sa décision :
« Je ne sais pas si Ancelotti regardait Endrick à ce moment-là. Moi, j’ai pris la responsabilité, parce qu’Endrick venait juste d’entrer, il n’avait pas beaucoup joué et ce sont des moments rares. J’ai dit que je voulais le tirer. Même si ça se passait mal, je pensais pouvoir mieux gérer la situation que lui. Heureusement, c’est rentré. Mais à ce moment-là, il n’y a que deux issues : but ou pas but. Je ne réfléchis pas trop. »
Il est aussi revenu sur sa célébration face à l’Atlético, qui lui a valu une amende de 40 000 euros infligée par l’UEFA :
« Un derby madrilène, c’est une rivalité intense. Les deux clubs ne s’aiment pas vraiment. Pour les supporters, c’est toujours un match à part. »
Interrogé sur le prochain affrontement face à Arsenal, Rüdiger reste concentré :
« Les équipes anglaises sont très physiques, elles courent énormément. Arsenal, avec Arteta, joue un football de qualité. Mais nous devons nous concentrer sur notre propre jeu. Évidemment, on étudie leurs forces, mais tout dépend de notre engagement à 100%. »
« On attend ce match avec impatience. Ce genre de confrontation, on connaît. Le match aller se jouera chez eux, mais le retour est au Bernabeu… et ça, c’est un avantage. Comparer avec 2006 n’a pas vraiment de sens. »
À propos de ses duels avec Haaland, il confie :
« J’ai joué beaucoup de grands matchs, mais celui contre Haaland et City, c’était un tournant pour moi à Madrid. Mon pire souvenir ? Sans doute un Clasico… »
Enfin, sur son avenir :
« Dans le football, on ne sait jamais, mais je suis très heureux ici. J’ai vécu un rêve en jouant en Angleterre, mais quand le Real Madrid t’appelle, il n’y a pas à hésiter. J’aime Stamford Bridge, mais entre 40 000 et 80 000 spectateurs au Bernabeu, la différence est énorme. »
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